Avis de Alexandre : "L’Oreille coupée a cassé quelque chose dans le cœur d’un officier"
Si nous nous mettons à la place du jeune lecteur, nous avancerons qu’il sera déçu, en effet aux côtés des deux héros (les poilus Palette et Le Bourhis du 435e RI) apparaît vite pour compagnon un singe et un jeune garçon. Or ce dernier est arrivé là parce qu’il est à la recherche de son frère, tâche dont le second tome ne nous dit pas un traître mot.
L’idée est excellente de mettre en scène les conséquences d’une action ce qu’ici l’ouvrage appelle « une compagnie franche » (par assimilation aux « corps francs » allemands).
En fait on parle plutôt de « compagnie d’élite de régiment » ou « compagnie de grenadiers d’élite de régiment » pour les Français car l’organisation n’est pas la même des deux côtés pour un objectif semblable de coups de main. De retour d’un raid les hommes de cette compagnie rencontrent nos deux poilus et les deux héros secondaires que sont Bixente le jeune garçon et son singe. Un enchaînement de circonstances va amener à découvrir qu’un de ces corsaires de terre a pris l’oreille d’un soldat allemand qu’il a tué lors de la courte dernière expédition qu’il vient de faire. Outré le capitaine du 435e RI, décide de ramener cette oreille aux forces allemandes, si sa démarche est bien accueillie côté germanique, elle vaut de sérieux ennuis en perspective pour lui, Palette et Le Bourhis (puisque c’est finalement à trois qu’ils ont fait cette démarche).
On notera que l’idée d’une frise chronologique où sont situées les actions des divers volumes est excellente. Elle permet de rappeler que le tome premier se déroule durant l’été 1916 près de la Somme, que ce volume deux a pour lieu le massif des Vosges et avril 1917. D’après ce qu’on croit deviner nous devrions retrouver la fois suivante les héros lors de l’Offensive Michael, partie prenante de l’Offensive de printemps 1918 de l’armée allemande. Ceci devrait nous ramener en Picardie et non loin de Péronne.
Globalement ce second tome reste fidèle à la sobriété qu’est la sienne par rapport aux horreurs de la guerre, il les aborde de biais et avec de ci de là des pintes humoristiques. Si le troisième tome livre des explications sur le devenir du frère de Bixente, la série trouvera définitivement sa place dans les albums à destination des jeunes d’une dizaine d’années. Elle ravit déjà nombre d’adultes et en particulier les fans des « Tuniques bleus » qui trouvent beaucoup de points communs entre les deux séries.
L’idée est excellente de mettre en scène les conséquences d’une action ce qu’ici l’ouvrage appelle « une compagnie franche » (par assimilation aux « corps francs » allemands).
En fait on parle plutôt de « compagnie d’élite de régiment » ou « compagnie de grenadiers d’élite de régiment » pour les Français car l’organisation n’est pas la même des deux côtés pour un objectif semblable de coups de main. De retour d’un raid les hommes de cette compagnie rencontrent nos deux poilus et les deux héros secondaires que sont Bixente le jeune garçon et son singe. Un enchaînement de circonstances va amener à découvrir qu’un de ces corsaires de terre a pris l’oreille d’un soldat allemand qu’il a tué lors de la courte dernière expédition qu’il vient de faire. Outré le capitaine du 435e RI, décide de ramener cette oreille aux forces allemandes, si sa démarche est bien accueillie côté germanique, elle vaut de sérieux ennuis en perspective pour lui, Palette et Le Bourhis (puisque c’est finalement à trois qu’ils ont fait cette démarche).
On notera que l’idée d’une frise chronologique où sont situées les actions des divers volumes est excellente. Elle permet de rappeler que le tome premier se déroule durant l’été 1916 près de la Somme, que ce volume deux a pour lieu le massif des Vosges et avril 1917. D’après ce qu’on croit deviner nous devrions retrouver la fois suivante les héros lors de l’Offensive Michael, partie prenante de l’Offensive de printemps 1918 de l’armée allemande. Ceci devrait nous ramener en Picardie et non loin de Péronne.
Globalement ce second tome reste fidèle à la sobriété qu’est la sienne par rapport aux horreurs de la guerre, il les aborde de biais et avec de ci de là des pintes humoristiques. Si le troisième tome livre des explications sur le devenir du frère de Bixente, la série trouvera définitivement sa place dans les albums à destination des jeunes d’une dizaine d’années. Elle ravit déjà nombre d’adultes et en particulier les fans des « Tuniques bleus » qui trouvent beaucoup de points communs entre les deux séries.
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