Avis de Xirong : "Nuits de Chine, nuits de bruine"
Si depuis "Tintin et le lotus bleu", on peut estimer que 90% des BD francophones évoquant l’Empire du milieu ont une action dans l’Entre-deux-guerres ou la Seconde Guerre mondiale à Shanghai, très peu d’entre elles mettent en évidence que la France y avait une concession aux côtés de la concession internationale (fruit de la fusion en 1863 des territoires anglais et américains). Dans l’avant-propos il est précisé que la concession française sur 226 hectares comptait avant 1937 (la guerre sino-japonaise se traduisant par un afflux de réfugiés) un demi-million d’habitants dont seulement 5% étaient européens (la moitié de ceux-ci étaient des Russes blancs et le nombre de Français approchait 1 500).
Parti pour une bonne demi-douzaine d’années en Europe, du fait du risque pour sa santé de rester avec sa famille à Shanghai, Gaspard un jeune Français revient dans la concession française de Shanghai où vit sa famille. Il retrouve sa sœur adoptive chinoise Lila qui a gagné cette distinction pour avoir été à l’origine enfant (en 1915) du fait que le père de Gaspard n’ait pas péri noyé.
Autant Lila est resté attachée à Gaspard, autant ce dernier ne voit plus en elle qu’une vilaine fille, parce que Chinoise dont en plus il est jaloux de la réussite scolaire. Je n’ai pas vérifié si un lycée français existait à Shanghai dans l’Entre-deux-guerres, en tout cas un établissement secondaire pour garçons c’est certain. Par contre je doute qu’on y ait accepté la moindre fille, vu qu’en France cela ne se faisait absolument pas. Ce côté aventures lycéennes avec rivalités de tout ordre (dont amoureuses) est le plus faible car il renvoie un peu à des séries télévisuelles pour adolescents.
Heureusement une dimension de magie chinoise devrait prendre une place intéressante dans le second volume, elle est déjà approchée dans le premier tome.
Parti pour une bonne demi-douzaine d’années en Europe, du fait du risque pour sa santé de rester avec sa famille à Shanghai, Gaspard un jeune Français revient dans la concession française de Shanghai où vit sa famille. Il retrouve sa sœur adoptive chinoise Lila qui a gagné cette distinction pour avoir été à l’origine enfant (en 1915) du fait que le père de Gaspard n’ait pas péri noyé.
Autant Lila est resté attachée à Gaspard, autant ce dernier ne voit plus en elle qu’une vilaine fille, parce que Chinoise dont en plus il est jaloux de la réussite scolaire. Je n’ai pas vérifié si un lycée français existait à Shanghai dans l’Entre-deux-guerres, en tout cas un établissement secondaire pour garçons c’est certain. Par contre je doute qu’on y ait accepté la moindre fille, vu qu’en France cela ne se faisait absolument pas. Ce côté aventures lycéennes avec rivalités de tout ordre (dont amoureuses) est le plus faible car il renvoie un peu à des séries télévisuelles pour adolescents.
Heureusement une dimension de magie chinoise devrait prendre une place intéressante dans le second volume, elle est déjà approchée dans le premier tome.
Pour tous publics Beaucoup d'illustrations
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