Rescapée du goulag chinois

La fille de Gulbahar Haitiwaji raconte peu après la vingt-cinquième minute du reportage de France 24, visionnable ici  https://www.youtube.com/watch?v=rMedgLi_4a8, dans quelles circonstances sa mère qui vivait en France depuis dix ans a reçu des pressions (ou fausses informations) pour retourner en Chine.    

Pour les autorités chinoises, sa fille résidente en France, avait commis des actes inadmissibles de critique de leur action au Xinjiang. Cette province occidentale de la Chine, en partie frontalière du Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, Afghanistan, Pakistan et Inde. Autrefois appelé Turkestan chinois, par les Occidentaux, cette région est très largement peuplée avant 1949, d’Ouïghours musulmans et de Kazakhs.

Gulbahar Haitiwaji va connaître pendant trois ans les camps de rééducation destinés exclusivement aux minorités de la Chine. On découvrira combien les violences psychiques et physiques s’y exercent. La répression est massive puisque l’on estime  à 1 000 000 les détenus d’origine turque de nationalité chinoise qui les peuplent.

Dans une moindre proportion, les Mongols de Chine souffrent également de la répression de leur identité et on sait que l’annulation de l’exposition sur le peuple mongol qui devait se tenir à Nantes est due à la pression des officiels chinois pour délivrer un discours lisse sur ce sujet.