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Augustine Soubeiran: Une Cévenole et philanthrope féministe en Australie

Augustine Soubeiran: Une Cévenole et philanthrope féministe en Australie
Ampelos181 pages
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Avis de Ernest : "Ne pas confondre Augustine Soubeiran et Marie-Thérèse de Soubiran"

Marie-Thérèse de Soubiran née en 1834 à Castelnaudary est une religieuse française, fondatrice des sœurs de Marie-Auxiliatrice ; avec la collaboration du jésuite Paul Ginhac, elle a ouvert l'institut de Sainte-Marie du Béguinage, pour l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement et l'assistance des jeunes travailleurs, géré par une nouvelle communauté de religieuses.

Augustine Soubeiran est née le 2 novembre 1858 dans le Gard, fille d'instituteurs huguenots français ; en effet il existe des écoles et même des écoles normales protestantes jusqu’aux lois Jules Ferry notamment à Courbevoie, Montbéliard et Dieulefit  dans la Drôme). Après sa scolarité primaire, elle se trouve à Paris au moment de l’épisode de la Commune. Elle  a ensuite notamment fréquenté l'école de finition de Madame Trolliet à Lausanne, en Suisse, au milieu des années 1870 ; elle a dû entendre parler de Pestalozzi qui enseigna notamment à Yverdon au début du XIXe siècle. Augustine a émigré ensuite à Sydney et a travaillé comme gouvernante quelques années.

En 1886, Mlle Soubeiran devient l'une des premières enseignantes de Fernbank, l'école que Louisa Jane Gurney, sœur d’un professeur de mathématiques à l'Université de Sydney,  ouvre à Edgecliff. En 1891, l'école s’est installée dans des locaux plus grands à Kambala ; elle est rapidement devenue l'une des écoles les plus cotées pour les jeunes filles de bonnes familles.

En 1895, notre Cévenole fut la fondatrice de l'Alliance Française. En 1914, elle et Mlle Gurney ont  remis les clés de l'école à Clara et Mary Jane Roseby ; cet établissement perdure jusqu’à aujourd’hui. Durant la Première Guerre mondiale, Mlle Soubeiran a lancé la Ligue franco-australienne de secours, ces aides s’adressent tant aux soldats australiens qu’aux populations civiles.

Il est à noter que le récit mentionne en particulier  l’institutrice pantinoise Hélène Brion (page 124) mais  au seul titre d’enseignante, Albert Métin député radical du Doubs de 1909 à 1918 ainsi que membre de divers gouvernements durant la Grande Guerre envoyé en mission en Australie et  aux USA (page 141) et le poète Blaise Cendars (page 139). Ceci débouche notamment sur l’adoption par Sydney de Poilcourt, un village de près de 200 habitants dans les Ardennes, à la suite des destructions dues à la Première Guerre mondiale.  En 1921 cette commune fut autorisée à prendre le nom de Poilcourt-Sydney. On a d'autre part, toujours dans les Ardennes, Herpy qui devint Herpy-l'Arlésienne du fait de l'aide à la reconstruction apportée par la ville d'Arles à cette commune.

Pour tous publics Quelques illustrations

Ernest

Note globale :

Par - 318 avis déposés -

318 critiques
31/05/21
Pendant la Grande Guerre, la petite commune de Vignacourt, au nord d'Amiens servait de base aux Australiens. Des centaines de soldats y ont été pris en photo par les propriétaires de la ferme Thuilier.
https://www.francebleu.fr/infos/international/premiere-guerre-mondiale-le-lien-franco-australien-1523637458
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