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Floreska Guépin (1813-1889) - Combats pour la liberté et l'instruction.

Floreska Guépin (1813-1889) - Combats pour la liberté et l'instruction.
Presses universitaires de Rennes345 pages
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Avis de Benjamin : "Une féministe active pour la promotion de l’enseignement des jeunes filles"

Floreska Guépin est née Floresca Clémentine Leconte, le 26 mars 1813, son père est marchand et son grand-père paternel est bonnetier. Dans sa jeunesse, Floresca fait un long séjour en Angleterre et en revient avec une maîtrise de l’anglais qui perdure et une conversion au protestantisme unitariste.  Dans cette dernière religion, on reconnaît Jésus comme le messie et prophète et non comme Dieu ou fils de Dieu. Les unitariens sont surtout présents aux États-Unis de nos jours. Dans cette foi, elle puisera une partie de son énergie à combattre l’injustice, l’immoralité et la souffrance physique.

Floreska tient de 1843 à 1853 une pension au 17 rue de Clichy à Paris, les dernières années cet établissement laïc du niveau de l’enseignement secondaire n’est plus un internat mais un externat. Il s’agit d’une école réservée à des élèves issues de la bourgeoisie, vu son coût du point de vue de la scolarité ; elle est fréquentée par un nombre non négligeable d’Anglaises. Mélinda, sœur de notre personnage, prend la suite de la direction de cet établissement après le mariage de FloresKa. Cette dernière épouse Ange Guépin en février 1854 ; celui-ci est un médecin mais aussi un écrivain républicain sous le Second Empire et saint-simonien.

En janvier 1870, elle, son mari et  le négociant en métaux Prosper Vial sont créateurs de la Société Nantaise pour l’Enseignement Professionnel des Jeunes Filles. Dans l’esprit d’Élisa Lemonnier (née Élisa Grimailh le 24 mars 1805 à Sorèze dans le Tarn),  amie de Floreska Guépin, cette association propose plusieurs ateliers-écoles laïques. L’un d’entre eux deviendra à Nantes le lycée technique Vial et Guépin. Après la mort d’Ange en 1873, Floresca devient présidente de l’association et l’établissement a pour directrice Elisa Bordillon. Floresca Guépin meurt le 14 novembre 1889 à Paris.  

Floresca Guépin mène son action éducative à la lumière de diverses motivations.  Cet essai propose neuf chapitres dont les titres donnent une idée sur la globalité du combat de notre personnage, ce sont respectivement : La conquête des moyens d’agir, Abolitionnisme, féminisme et républicanisme (1848-1858), Le couple Guépin (1853-1873), Réseau familial, réseau amical, Au-delà des frontières, De « la femme » aux féminismes, Une discrète entrée en politique (1864-1873), L’école Guépin, Dernières années. L’étude s’appuie en partie sur des documents retrouvés dans une malle dans la propriété de l’Oisillière à Savenay (une commune proche de Nantes) durant les années soixante mais rendus accessibles seulement depuis 2012.  

Pour connaisseurs Aucune illustration

Benjamin

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