Avis de Xirong : "Celui qui s'identifiait à Alexandre, en détruit largement l’héritage"
Bien que cela ne soit pas indiqué, on est là face à un troisième tome d’une série ; le premier volume est intitulée Le Triomphe d’Auguste. Les héros Blaise, Antoine, Agathe et Julia sont quatre personnages qui sont projetés dans l’Antiquité tardive du fait de leur usage d’une pièce de monnaie romaine.
Les élèves visitent le site romain de La Turbie dans les Alpes-Maritimes et d’autres lieux proches ou plus éloignés (comme Alexandrie) sont évoqués. Une carte du bassin méditerranéen avec les noms d’aujourd’hui et de l’Antiquité aurait été bienvenue.
Ce récit permet d’en savoir plus sur Caracalla, un empereur romain né à Lyon le 4 avril 188 de notre ère. Il est né Lucius Septimius Bassianus et son surnom de "Caracalla" lui vient d'un type de vêtement celte à capuchon et manches longues qu'il aimait porter dès l’enfance. Il est arrivé au pouvoir en assassinant son frère cadet et fut lui-même tué par un préfet du prétoire, alors qu'il était parti combattre les Parthes (qui connaissent alors leur chant du cygne) aux marges de l'Arménie. Au-delà de la biographie d’un des empereurs les plus paranoïaques de l’Empire romain, c’est tout l’univers de la civilisation latine païenne qui nous est permis ici d’approcher.
Rappelons que Caracalla fait citoyen romain tous les hommes libres de l’Empire romain, par un de ses édits en 212. Notons que les citoyens romains, contrairement à ceux qui ne le sont pas, doivent sacrifier aux dieux romains et rendre un culte à l’Empereur. Les persécutions contre les chrétiens s’intensifient en raison de cet édit. Par ailleurs, cet édit eut pour conséquence une accélération du phénomène de l'augmentation du nombre de barbares dans l'armée romaine.
Accessible jeunesse Beaucoup d'illustrations