Viva l’anarchie ! La rencontre de Makhno et Durruti

Il s’agit de reconstituer une partie de la vie de l’Ukrainien Makhno et l’Espagnol Durruti. Pour le premier, on redémarre après les révolutions russes de 1917 et pour le second en 1924 alors qu’Alphonse XIII est dans les dernières années de son long règne qui se termine par en 1931 avec la proclamation de la Seconde République espagnole (la Première république espagnole ne dura que moins de deux ans, et se termina en janvier 1875).

On démarre avec l’évocation des communes libres qui permettent des échanges de biens entre villes et campagnes ukrainiennes, elle est suivie par l’attaque d’un train de cosaques par les anarchistes. Notons la présentation de l’occupation de l’Ukraine par les Allemands durant l’année 1918. On voit bien que les libertaires luttent autant contre les Blancs que contre les communistes ou les nationalistes ukrainiens, de nombreuses mises en scène ridiculisent des individus de ces trois groupes quand on ne les montre pas commettant des exactions malheureusement variées (dont un pogrom). Trotski, chef de l’Armée rouge, est représenté invitant à lutter contre les anarchistes (page 65).

Côté espagnol, diverses tentatives d’enlever le roi Alphonse XIII, attentats ou attaques de banque sont exposées pour la fin des années vingt. Des vignettes mettent en scène la vie en exil à Paris de ces anarchistes espagnols ou ukrainiens. Trois pages documentaires parlent des libertaires hispaniques durant  la Seconde république mais aussi du devenir durant la Seconde Guerre mondiale de Galina Kouzmenko et de Yelena Makhno, respectivement compagne et fille de Nestor. Ces deux dernières moururent au Kazakhastan. Un mot est dit également sur Louis Lecoin, un Français qui était ami des deux héros.