Avis de Alexandre : "Criss de boches !"
En fait, comme le rappelle la page 7, les francophones furent peu nombreux à venir se battre en Europe, un développement sur leurs fortes réticences et les évènements qui s’en suivirent n’aurait pas été un luxe.
Le Canada en 1914 est un dominion qui ne comprend ni le Labrador ni Terre-Neuve n’en font partie car ces deux territoires restent des colonies. Ceci explique qu’il existe un monument commémoratif spécifique aux Terre-Neuviens, à savoir Le mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel dans le nord-est de la Somme.
Éric Labayle commence par parler des dimensions géographiques et économiques du Canada en 1914 et fait le tour de la question de la composition de l’armée du pays en ce début de XXe siècle. Il évoque ensuite son évolution et les batailles dans lesquelles elle est engagée. En effet si la mémoire garde l’engagement à la crête de Vimy en avril-juin 1917, les troupes canadiennes furent sur bien d’autres lieux de bataille devenus célèbres. On apprend que la cavalerie canadienne fut engagé avec succès à Cambrai fin novembre 1917.
Par ailleurs plus d’une page est consacrée au Canadian Firestry Corps qui, aussi bien en Angleterre qu’en France (et en particulier dans les Landes et le Jura) voire même sur des îles de la mer Égée, mène une tâche de bûcheronnage considérable. Le nombre d’hommes employés est monté jusqu’à 25 000 ; rappelons que la guerre de position consomme beaucoup de bois en particulier pour entretenir ou construire des tranchées. L’iconographie est variée et occupe environ un tiers de la surface.
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