Avis de Xirong : "Un autre génocide asiatique"
On connaît le génocide perpétré par les khmers rouges sur leur peuple. Les dirigeants communistes cambodgiens, s’ils haïssaient les intellectuels et les fonctionnaires d’ancien régime, n’étaient pas pour autant des incultes. Ils aimaient les arts pour la plupart. D’ailleurs en parallèle, on peut se rappeler les goûts pour la peinture d’Hitler et de Goering et pour la musique de nombre de directeurs de camps de concentration.
Un jeune peintre khmer se retrouve dans la sinistre prison de Tuol Seng dans la capitale. Il échappe à la mort du fait de son talent. Témoin de nombreuses scènes dramatiques, il les reconstruit dans les années qui suivent la fin du régime dictatorial des khmers rouges. Le récit de cette BD part de son arrestation pour se clore en 2010 avec la fin du premier procès de Duch (ancien professeur de mathématiques, il est d’origine chinoise) qui d’ailleurs, ajouterons-nous personnellement, meurt en septembre 2020 quasiment deux mois avant la sortie de cet ouvrage.
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