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L’aviation durant la Grande Guerre 1914-1918

L’aviation durant la Grande Guerre 1914-1918
Marivole 191 pages
1 critique de lecteur

Avis de Octave : "Et les ricains n’étaient pas là"

Serge Pacaud commence par une histoire de l’aviation civile depuis 1856 avec le planeur du Français Jean-Marie Le Bris jusqu’aux années 1910. C’est l’occasion de montrer Adolphe Pégoud et son Tandem, celui-ci fut le premier à sauter en parachute et par ailleurs ce Dauphinois fut le premier aviateur de l’armée française à avoir des obsèques largement médiatisés. Il trouva la mort le 31 août 1915 en combat aérien à bord de son Newport au cours d’une mission de reconnaissance au-dessus de Petit-Croix dans le Territoire de Belfort, à environ un kilomètre de la frontière entre la France et l’Alsace-Lorraine. Il a été  abattu par un Taube d’un nouveau modèle, fortement blindé.

Sa mort prématurée fait qu’on n’a pu lui attribuer que six victoires comme l’indique page 144 le tableau proposé ; cela le place bien loin du capitaine Fonck, d’origine vosgienne, en tête avec 75 victoires. Le champion, toutes nationalités confondues, étant le Baron rouge, à savoir l’allemand Manfred von Richthofen. Tout ceci dit dans différents chapitres.

Serge Pacaud dresse le tableau des débuts de l’aviation militaire, celle-ci a d’abord une action de reconnaissance. Le renseignement aérien apparaît vraiment avec ce conflit et si, côté français, en un an et demi entre 1914 et 1915 on compte 48 000 photos, ce sont 674 000 clichés qui ont été pris en 1918. Toutefois, bien que secondaire, les missions de bombardement débutent pour les Allemands à la mi-septembre et côté français dès octobre 1914 sur le front ouest. L’objectif est d’abord militaire mais dès 1916 des usines sont aussi bombardées.

À Verdun les Français gagnent la maîtrise du ciel et on peut suivre les progrès techniques et tactiques réalisés. En août 1915, dans la mer de Marmara, un avion britannique coule un bateau turc.  Un chapitre est consacré aux dirigeables, ce qui permet de voir que les Français en construisirent aussi et certains dégâts que les zeppelins firent à Paris. Un autre point consiste à présenter les caractéristiques d’une trentaine d’avions militaires français, anglais et allemands.  La quinzaine de pilotes français les plus connus se voient présenter globalement en vingt pages.  Des pages de repères chronologiques, ne concernant pas l’aviation mais l’ensemble des opérations sur le front ouest sont proposés.

Je n’ai pas trouvé mention de l’escadrille Lafayette, constituée en 1916 de volontaires américains, sous commandement français ; elle est basée à Luxeuil puis Bar-le-Duc.  Le seul pilote noir américain Eugene Bullard, engagé au départ dans la Légion étrangère, n’en fait pas partie. L’illustration couvre la moitié de la surface de l’ouvrage L’aviation durant la Grande Guerre 1914-1918 de Serge Pacaud.

idé cadeau

Pour connaisseurs Beaucoup d'illustrations

Octave

Note globale :

Par - 464 avis déposés - lecteur régulier

464 critiques
08/08/18
L’aviateur François-Jean Sagnot
https://www.lamontagne.fr/brive-la-gaillarde/armee-conflit/2018/08/07/natif-de-meymac-il-sest-illustre-en-tant-que-pilote-pendant-la-guerre-1914-1918_12944833.html
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