Avis de Patricia : "Marcel Rayman passé par les armes le 21 février 1944 au Mont-Valérien"
La première page montre Marcel Rayman écrivant sa dernière lettre en compagnie de deux camarades. De l’année 1944 on passe à un retour vers l’année 1941 où on voit Simon Rayman en train de détourner l’affiche montrant trois enfants français se mettent sous la protection d’un soldat. Cette affiche "Populations abandonnées, faites confiance au soldat allemand" a été placardée sur de nombreux murs dès la fin du mois de juin 1940 ; il apparaît certain qu’elle n’était plus d’actualité en 1941. On relèvera régulièrement, tout au long du récit, la reproduction pleine page d’affiches de propagande produites sur l’ordre des Allemands ou à l’initiative du gouvernement de Vichy.
On aborde la condition des juifs sous L’Occupation et l’entrée en guerre de l’Allemagne contre l’URSS qui modifie les perspectives du conflit. On assiste à une distribution de tracts contre l’occupant puis à une rafle en 1941 (une autre sera mise en scène pour 1942), ce qui amène à découvrir le camp de Drancy. Quelques autres actions de résistance sont mises en scène mais il est dommage que lieux et dates ne soient pas précisés. Le lecteur peut identifier toutefois la reconstitution pages 73 et 74, de l’attaque le 28 septembre 1943 d’un officier allemand. Ce dernier était Julius Ritter, un général SS, responsable de l’envoi des jeunes Français pour le STO en Allemagne. Le récit se clôt quasiment avec l’exécution des membres du groupe Manouchian, chacun ayant son portrait, accompagné de son âge et de sa nationalité.
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