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Tu ne tueras point

Tu ne tueras point
Le Lombard143 pages
1 critique de lecteur

Avis de Alexandre : "Le mauvais goût mène au crime (Charles-Augustin Sainte-Beuve)"

Les caractères d’imprimerie sont très petits et relèvent de l’écriture cursive ; ils sont donc très difficiles à lire pour qui n’a pas une excellent vue naturelle ou corrigée. Le premier récit se déroule dans le Nord et il est question là maître Dupond-Moretti qui arrive à prouver que le mari n’est pas l’assassin de sa femme car celle-ci s’est belle et bien suicidé alors que l’époux s’était accusé du crime à un moment donné.

La seconde histoire nous amène en Saône-et-Loire en 1997, là encore le mort se trouve dans la maison familiale et il est question d’amants qui souhaiteraient se débarrasser du mari de la dame. Le troisième récit nous amène en Ardèche où des Parisiens ont quitté la ville pour s’installer dans un hameau où ils n’entretiennent pas les meilleurs rapports avec les indigènes. L’argent manquant, deux des membres de la communauté attaquent une succursale du crédit agricole en Lozère, dans leur fuite ils tuent un gendarme puis tirent sur d’autres personnes. Pierre Conty, qui a tué certains hommes au cours de sa cavale, ne sera jamais arrêté et vivrait au Maroc, sous une fausse identité.

Un autre récit d’affaires criminelles nous mènent en Côte-d’Or où un voleur est tué en tentant de s’emparer d’une tondeuse ; le meurtrier était un voisin de la propriétaire de la machine. On poursuit notre tour criminel par Toulon, une ville qui tomba aux mains du Front national de 1995 à 2001. Jean-Claude Poulet-Dachary, adjoint et directeur de cabinet du maire est retrouvé mort en août 1995 ; l’enquête montrera que cette mort est le fait d'une figure du milieu homosexuel local, c’est un de ses amants qui l’aurait tué.  

On passe dans la banlieue de Rennes avec un crime liée à un adultère, puis en Languedoc avec un meurtre lié à une prime d’assurance où on fait passer quelqu’un pour un autre, là encore on retrouve la figure de maître Dupond-Moretti. Une histoire montre que la justice peut s’acharner à considérer comme coupable un innocent, ici le père de la victime domicilié près d’Agen.  Avec un riche banquier vivant à Genève, on tombe des relations sadomasochistes qui finissent mal. On termine par un paysage des Pyrénées où dans un village, au début des années 1950, on cuit le cadavre dans une lessiveuse, après l’avoir découpé à la scie. Le style graphique est sobre avec une mise en scène dynamique des actions.               

Pour tous publics Beaucoup d'illustrations

Alexandre

Note globale :

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