Avis de Adam Craponne : "Un briviste aux affaires prépare le successeur du Roi soleil au grand plongeon, trois siècles plus tard un autre briviste prépare le Zénith de Dijon"
Dans un cas il s’agit du cardinal Dubois et dans l’autre de Patrick Sébastion au Zénith de Dijon le 15 mai 2015. Le prétendu mariage du futur cardinal Dubois appartient aux rumeurs, il est vrai reprises par plusieurs mémorialistes de l’époque. D’ailleurs, lorsque se pose la question de sa nomination comme précepteur du duc de Chartres (le futur Régent, petit-fils de Louis XIII), Louis XIV avait diligenté une enquête sur le passé de l’abbé Dubois, et nul doute qu’on aurait découvert un mariage de ce dernier s’il y en avait eu un.
Fréquentant les milieux libertins, machiavélique et ambitieux, l’abbé Dubois se crée de nombreux ennemis qui sont prêts à lui prêter toutes les turpitudes, y compris celle (totalement erronée) d’avoir de l’influence sur le Régent car il lui fournit des maîtresses. Ceci se traduira par une phrase dans une chanson satirique, au sujet de l’accès de Dubois au cardinalat: « le pape est un fin cuisinier qui sait faire d'un maquereau un rouget ».
En fait de 1715 (année de la mort du Roi soleil) jusqu’à 1723 (moment de la mort de Dubois) est le principal ministre pesant en particulier sur de nouvelles orientations en politique étrangère en posant les bases d’une paix avec l’Angleterre. Avec dix-sept chapitres allant de la dizaine à la trentaine de pages, on approche plus sa volonté de remodeler la politique extérieure et d'apaiser les querelles religieuses, son évolution au sujet des propositions financières de Law, que de promouvoir des réformes à l’intérieur. En complément à la lecture de cet ouvrage, on pourra lire de Laurent Lemarchand "Paris ou Versailles ? La monarchie absolue entre deux capitales (1715-1723)".
Fréquentant les milieux libertins, machiavélique et ambitieux, l’abbé Dubois se crée de nombreux ennemis qui sont prêts à lui prêter toutes les turpitudes, y compris celle (totalement erronée) d’avoir de l’influence sur le Régent car il lui fournit des maîtresses. Ceci se traduira par une phrase dans une chanson satirique, au sujet de l’accès de Dubois au cardinalat: « le pape est un fin cuisinier qui sait faire d'un maquereau un rouget ».
En fait de 1715 (année de la mort du Roi soleil) jusqu’à 1723 (moment de la mort de Dubois) est le principal ministre pesant en particulier sur de nouvelles orientations en politique étrangère en posant les bases d’une paix avec l’Angleterre. Avec dix-sept chapitres allant de la dizaine à la trentaine de pages, on approche plus sa volonté de remodeler la politique extérieure et d'apaiser les querelles religieuses, son évolution au sujet des propositions financières de Law, que de promouvoir des réformes à l’intérieur. En complément à la lecture de cet ouvrage, on pourra lire de Laurent Lemarchand "Paris ou Versailles ? La monarchie absolue entre deux capitales (1715-1723)".
Pour connaisseurs Aucune illustration Plan chronologique
À quoi ressemblait Paris au XVIIIe siècle?
http://www.slate.fr/story/139586/quoi-ressemblait-paris-xviiie-siecle
http://www.slate.fr/story/139586/quoi-ressemblait-paris-xviiie-siecle
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