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L'Ambulance 13, 3 Les braves gens

L'Ambulance 13, 3 Les braves gens
Grand angle48 pages
1 critique de lecteur

Avis de Alexandre : "En janvier 2013 Clemenceau devient un personnage clé dans la BD autour de la Première Guerre mondiale"

En ce début d’année 2013, le Tigre est au cœur de l’action tant de la série « Silas Corev » que du troisième volume de « L’Ambulance 13″ (et il devrait rester au centre du récit pour le quatrième tome). Dans ce dernier ouvrage, un des personnages principaux tombe dans ses griffes.

Le lieutenant Charles-Louis Bouteloup est chirurgien ; il arrive sur le front à la fin 1915 alors qu’il vient de terminer ses études de chirurgien et il négocie une trêve avec les Allemands afin de pouvoir ramener d’éventuels blessés. Il ramène le lieutenant qui s’avère fils du sénateur, or ce dernier comme il vient de perdre un bras alors qu’il est pianiste (on n’apprend sa profession dans le civil que lors de ce troisième volume) aurait préféré ne pas survivre. Le lieutenant Charles-Louis Bouteloup, lui-même fils de député nationaliste, est menacé du conseil de guerre pour avoir pactiser avec l’ennemi. La religieuse Isabelle de Ferlon qui sert comme infirmière le tire de ce mauvais pas en laissant croire au colonel que le fils Favre, une fois remis sur pied, témoignera en sa faveur le moment venu.

Le tome trois démarre lorsque la bataille de Verdun commence et à l’état-major de l’armée française au château de Chantilly, le père du héros apprend l’hécatombe qu’ont connue les chasseurs du lieutenant-colonel Driant au bois des Caures. Un officier, qui commande le lieutenant Charles-Louis Bouteloup, a dénoncé Isabelle de Ferlon comme agent ennemie car originaire de Metz elle a son frère et son père qui servent dans l’armée allemande. Elle est rendue responsable d’informations qui auraient permis à l’artillerie allemande de préparer très efficacement le terrain pour l’infanterie qui a attaqué Verdun fin février 1916. Clemenceau, alors président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de l’armée, compte mettre en avant cette prétendue trahison pour contrecarrer les idées défaitistes.

Pendant ce temps Émilie Sanzay artiste est contactée par Marie Curie pour illustrer des vues d’un appareil de radiologie qui sera transporté dans des camionnettes appelées les « petites Curie » par les soldats (si le récit ne nous le dit pas, l’histoire nous l’apprend).

Cette série est bien ancrée autour de l’année 1916 et elle permet de saisir à la fois l’importance des pertes françaises devant Verdun et l’importance des services de soin dans cette guerre où les engins meurtriers se diversifient. Elle pose par ailleurs la question des sentiments et des choix du camp pour les Alsaciens-Lorrains.

Alexandre

Note globale :

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