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Les saints cachés du calendrier

Les saints cachés du calendrier
Jourdan320 pages
1 critique de lecteur

Avis de Ernest : "Un livre à lire avant la saint Glinglin"

On est un peu surpris du contenu, ainsi si l’on prend l’article sur sainte Radegonde, on n’apprend strictement rien sur cette belle-fille de Clovis (et épouse Clotaire Ier)  à qui on attribue beaucoup de miracles en Poitou. Ceci en relation avec le fait qu’elle entra dans le monastère Notre-Dame de Poitiers pour y passer ses vingt-cinq dernières années. Daniel-Charles Luytens choisit de nous parler que de son pèlerinage à Louvignies en Belgique alors que tous les ans a lieu, au nord-ouest de Poitiers, en l’honneur de Sainte Radegonde les pèlerinages au Verger-sur-Dive en la chapelle de Marconnay et par ailleurs à Poitiers pour une autre date le pèlerinage sur la tombe de celle-ci. Par ailleurs, elle est patronne du Poitou et patronne secondaire de la France.

En fait l’ouvrage "Les saints cachés du calendrier" s’attache principalement à dire pour quel motif un saint particulier est invoqué, si une manifestation originale se produit à un moment de l’année et si ce personnage est revendiqué par un métier particulier. Cette dernière qualité donne parfois naissance à un proverbe comme pour saint Hubert évêque de Tongres et Maastricht patron des pêcheurs et chasseurs :

« Il est de la confrérie Saint-Hubert, il n’enrage pas pour mentir. »

On sait que des saints comme Médard sont porteurs de dictons météorologiques. Certains saints sont évoqués pour guérir de nombreux maux comme saint Hilaire évêque de Poitiers et confident de sainte Radegonde ajouterons-nous personnellement. Les commentaires sont parfois un peu courts, voir fantaisistes en effet nous affirmer page 9 que saint Agathon serait l’emblème de la bisexualité est assez gratuit d’autant qu’on ne précise pas de quel Agathon il s’agit.

On perçoit bien la déformation qui peut se faire autour du nom d’un saint. Ainsi sainte Apolline d’Alexandrie morte en 249 devient en Poitou sainte Polonie et en Berry ou Nivernais sainte Lapauline. On la représente souvent avec une paire de tenailles, et parfois les dents qui lui furent arrachées, ainsi qu'avec la palme du martyre. Ceci explique qu’elle soit invoquée afin de guérir d’un mal de dents. Les informations fournies ont trait principalement à la Belgique, dans une moindre mesure à la France du nord de la Loire et très ponctuellement à la moitié sud de l’hexagone.   

Pour tous publics Aucune illustration

Ernest

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