Avis de Zaynab : "Fraises des bois astringentes, diurétiques et antirhumatismales conservent en bonne santé Valentin Desvaux"
L’action débute à la mi-octobre 1914, un moment où le sergent Corentin Dumet du 168e RI se trouve devant Pont-à-Mousson en Lorraine un régiment de l'armée française, qui était en garnison en Toul (donc composé de Lorrains) et a appartenu aux unités surnommées "les Loups" ou "les Loups de Bois le Prêtre". Les combats du Bois-le-Prêtre se sont déroulés de septembre 1914 à juillet 1915 dans le massif forestier proche de Pont-à-Mousson. On comprend mieux le titre de l’ouvrage.
Un soldat Thomas Jacquin s’est fait sauter la cervelle avec un pistolet qu’il avait près à un officier allemand. Il laisse un mot en disant qu’il met fin à ses jours car il ne peut épouser une certaine Élise. Le narrateur trouve dans la capote du mort un paquet de lettres qui étaient destinées à un certain Valentin Desvaux. On apprendra plus tard qu’il les a dérobées dans une maison d’un paysan français qu’il a pillée.
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Le second chapitre nous amène à découvrir Valentin Desvaux lors de la journée du 7 juillet 1870. Ce dernier est donc ouvrier agricole et ne savait ni lire ni écrire. Né en 1848, du fait du tirage au sort, il a été exempté de service militaire. Le fils de son patron lui demande de le remplacer pour le service militaire ; instruit il sait que se dessine un risque de guerre entre la Prusse et la France mais il se garde bien de prévenir Valentin.
Le narrateur Corentin Dumet va retrouver Valentin Desvaux et Élise. C’est un drame sentimental qui nous est conté là. Ce récit a l’avantage de lier entre eux les conflits de 1870 et 1914-18, chose qui n’est pas évident pour un jeune lecteur. Comme toujours avec Catherine Cuenca on est dans l’excellent roman historique pour la jeunesse, une intrigue captivante soutenue par des connaissances historiques réelles. Idéal pour des collégiens.
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