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Les 50 discours qui ont marqué la Seconde Guerre mondiale

Les 50 discours qui ont marqué la Seconde Guerre mondiale
Archidoc527 pages
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Avis de Octave : "La Chine connaît pas et le Japon vu qu’à travers Pearl Harbour et la bombe atomique"

L'attaque de Pearl Harbord  a lieu le 7 décembre 1941 et on est très heureux de trouver le discours que Franklin Roosevelt a prononcé le lendemain. Toutefois dans un premier chapitre d’une première partie, dont on apprécie grandement l’existence, intitulée "L’échec de la Société des nations (SDN) : Le cas de l’agression fasciste contre l’Éthiopie" avec des discours de Mussolini et Haïlé Sélassié (ce dernier visiblement n’a d’ailleurs jamais entendu parler du Massacre des Arméniens durant la Première Guerre mondiale), on aurait aimé trouver aussi un texte à propos de l’agression japonaise dans l’Empire du milieu. En 1933, après  avoir installé en Mandchourie un état fantoche, le Japon quitte la SDN, la même année que l’Allemagne. En fait c’est dans une toute partie d’un discours de Staline de mars 1939, présenté dans un autre chapitre qu’il faut trouver une allusion à la situation en Extrême-Orient.  

En décembre 1936, la capture de Tchang Kaï-chek (Jiǎng Jièshí) à Xi’an débouche sur la fin de la guerre civile, entre nationalistes et communistes, et peu après Madame Chiang Kai-shek devint l'icône de la résistance contre l'envahisseur japonais. Song Meiling, épouse de Tchang Kaï-chek (Jiǎng Jièshí), parle le 18 février devant le Congrès américain puis part faire une tournée de conférences aux États-Unis, où se pressent au total entre 25 000 et 30 000 personnes. Elle fait la une de nombreuses revues américaines, et le Time la surnomme  "Madame Dragon". À ces divers titres et aussi parce qu’il y aurait eu au moins un discours d’une femme, on attendait un texte dit par Song Meiling. Une intervention en moins de Churchill aurait permis cela.   

Dans cette première partie, on trouve également les chapitres : Les questions autour du réarmement de l’Allemagne et de l’intervention dans la Guerre d’Espagne (avec des discours d’Hitler, Franco, Léon Blum et Henri de Kérillis), Les accords de Munich et la fin du cycle infernal (on retrouve là Henri de Kérillis mais cette fois en compagnie de Daladier, Churchill, Roosevelt, Pierre Cot et Staline).  

Les autres parties de l’ouvrage Les 50 discours qui ont marqué la Seconde Guerre mondiale se nomment respectivement : Guerre éclair, Drôle de guerre, Résistance et collaboration, La mondialisation de la guerre et Vers la victoire des Alliés. Winston Churchill est celui qui, pour l’ensemble du livre, additionne le plus de discours (près d’une dizaine), devant  de Gaulle (avec cinq occurrences).

Parmi les heureuses surprises, on trouve là un discours, reflet d’un souci de justice sociale et de la mesure du coût humain d’une guerre, du 19 avril 1940 de Jean Zay alors ministre de l’Éducation nationale (avec en charge ce qui relève de la culture). On y relève cette phrase : « Il faut que la réforme de la France soit un de nos buts de guerre » (page 168). D’après ce que l’on en sait, l’orateur reçut de larges applaudissements essentiellement sur les bancs de gauche quoique certains députés modérés se soient parfois associés ponctuellement à leurs collègues de l’autre bord. On notera que Jean Zay fut plusieurs fois interrompu hargneusement par Fernand Wiedemann-Goiran, un député parisien largement situé à droite, pourtant inquiet de la montée du nazisme et qui rejoindra Londres. D’autre part, nos amis d’outre-quiévrain trouveront là, tous deux de mai 1940, un discours de Léopold III et un texte d’Hubert Pierlot. Homme politique du Parti catholique, professeur de droit, il dirigea à Londres le gouvernement belge en exil  durant toute la guerre.  

On n’est pas étonné de trouver trois textes d’Adolf Hitler, celui d’Heinrich Himmler d’octobre 1943 autour de l’élimination des juifs, celui de Pierre Laval souhaitant en juin 1942 la victoire de l’Allemagne, celui de Staline au lendemain de l’invasion de l’URSS par l’Allemagne, celui de Pie XII du 24 décembre 1942 radiodiffusé où il s’élève contre le fait que des gens, uniquement du leurs origines raciales, soient condamnés à périr.

idé cadeau

Pour connaisseurs Aucune illustration

Octave

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