Avis de Octave : "Le soleil passe les frontières sans que les soldats lui tirent dessus (Salim Jabran)"
En deux à quatre pages, l’auteur s’attache à évoquer des destins individuels en lien avec le conflit qui se déroule entre 1939 et 1945. D’ailleurs l’ouvrage est sous-titré Ces héros (extra)ordinaires de la Seconde Guerre mondiale.
On est bien souvent dans le domaine affectif avec par exemple un enfant polonais enlevé que l’on avait fait passer pour mort et qui retrouve sa famille biologique près d’un demi-siècle après en avoir été séparé. Bien entendu les histoires d’amour entre un homme et une femme sont assez présentes. On trouve également le récit de quelques actions héroïques, comme celle du Canadien qui par un bluff réussit à libérer la ville hollandaise de Zwolle.
Des circonstances extraordinaires de naissance sont évoquées, que cela dans un endroit particulier (comme le camp de concentration d’Auschwitz) ou un jour particulier (comme le jour J). Des hommes se sont parfois cachés de longues années pour échapper à la guerre ou pour la continuer. Bref à travers trois continents (Europe, Afrique et Asie), on lit nombre d’histoires qui ne laisseront pas insensibles les lecteurs.
Toutes sont introduites par une citation, nous empruntons l’un d’elle pour donner un titre à notre chronique ; elle est du poète palestinien chrétien Salim Jabran qui est né en 1938 à Haïfa. Un homme dont le peuple fut une victime collatérale de la Seconde Guerre mondiale…
Pour tous publics Aucune illustration