Avis de Octave : "Atrocités d’après combats à débattre"
Il est intéressant de découvrir comment dans l’Entre-deux-guerres la mémoire de ces actions dramatiques (d’ailleurs mises en exergue par les négociateurs du Traité de Versailles, est entretenue. Dans le discours pacifique tenu en France dans l’Entre-deux-guerres, il y a un net refus de culpabiliser le peuple allemand mais on avance que des atrocités sont des produits intrinsèques de la guerre. Le rejet moral doit se tourner vers le phénomène de la guerre et non concerner un ou l’ensemble des crimes commis par la soldatesque germanique.
Il est remarquable de trouver dix pages en annexe qui recensent dans l’ordre chronologique les évènements en Belgique et en France qui, à l’initiative de militaires allemands, ont eu pour conséquence un minimum de morts civils. De plus des tableaux traitent de nombre d’individus accusés de crime de guerre en précisant en particulier le pays accusateur et la nationalité de l’accord.