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Les Sioux de l’escadrille Lafayette

Les Sioux de l’escadrille Lafayette
L’Harmattan 71 pages
1 critique de lecteur

Avis de Octave : "Les Sioux étaient-ils réputés pour être impossibles à pister?"

Si c’était le cas, l’ouvrage est sûrement un hommage à ces qualités transmises à des aviateurs américains se battant pour la France, avant la déclaration de guerre des USA à l’Allemagne, avec sur leur avion une tête d’indien sioux dessinée par le pilote Harold Willis. On y parle certes de l’escadrille La Fayette, mais aussi de Pégoud (d’ailleurs mort pas excessivement loin de l’endroit où été basée l’escadrille Lafayette, d’après nous), d’as allemands, de Léon Jouhaux… Notons qu’évoquer Blaise Cendars (en particulier, mais pas seulement parce ce que son fils appartint à une escadrille Lafayette, mais à celle de 1939-1940) et Enrico Caruso le grand chanteur d’opéra ne manquerait pas d’intérêt si l’auteur ne confondait pas Enrico Caruso qui passe, le conflit dans les salles d’opéra, avec Ricciotto Canudo. Ce dernier, avec l’écrivain suisse, signe un appel aux étrangers vivant en France les invitant à s'engager et sert lui-même dans la Légion étrangère, combattant en particulier sur le front d’Orient, laissant d’ailleurs des ouvrages pour raconter son expérience militaire.   

Ce titre est déjà léger avec 71 pages ; il ne cite quasiment jamais ses sources (le peu de fois qu’il le fait, c’est de façon vague et elles sont semble-t-il uniquement issues d’ouvrages déjà écrits par d’autres) et si on enlève toutes les digressions, que reste-t-il ?

Bref, en adaptant une comptine venue tout droit du XVe siècle, nous sonnons le Carillon de Vendôme :

Aujourd'hui, que reste-t-il
À ces Américains si gentils
De tout leurs beaux exploits ?

Soubiran, Luftbéry,
Saint-Paul-sur-Mer, Cauchy,
Luxeuil,
Luxeuil.

Le seul intérêt du livre, à nos yeux, est de donner sur quatre pages le nom des pilotes qui ont combattu dans l’escadrille Lafayette pour la Première Guerre mondiale. L’ouvrage est sous-titré Sept aviateurs américains engagés pour la France, on aurait bien aimé que l’auteur se tienne à ce sujet.

Pour tous publics Peu d'illustrations

Octave

Note globale :

Par - 461 avis déposés - lecteur régulier

318 critiques
28/12/18
En 1917/1918 la plus grande école d’aviation du monde est à Issoudun
http://memoire.ciclic.fr/actualites/article/1917-3rd-aviation-instruction-center-2017
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