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Le tsar Paul Ier: la puissance et la peur

Le tsar Paul Ier: la puissance et la peur
Rocher349 pages
1 critique de lecteur

Avis de Patricia : "Un tsar rêvant d’une alliance franco-russe au tout début du XIXe siècle"

Fils de Catherine II, époux de Sophie-Dorothée de Wurtemberg (qui passa une bonne part de sa jeunesse à Montbéliard, son père gouvernant le comté en question) et père d’Alexandre, Paul Ier mourut le 11 mars 1801. Le complot fomenté avec l’appui de l’Angleterre, permit d’éviter une alliance entre la France du consulat et la Russie.

Méprisé par Catherine II qui adore par contre ses petits-fils, le futur Paul Ier apprécie de pouvoir s’éloigner de la cour russe lors d’un voyage, fait avec son épouse en 1781 et 1782 dans de nombreux pays chrétiens de l’Europe. Voyageant sous le titre de comte et comtesse du nord, ils arrivent à Paris le 18 mars 1782 et se rendent à Versailles où ils rencontrent le roi, la reine et le dauphin. Sur le chemin de retour, peu après, ils passent un mois dans le comté de Montbéliard. Dans  les rencontres qu’il fit dans ce périple, le futur tsar su montrer qu’il était un homme cultivé.

Devenu tsar il s’enticha d’une jeune femme nommée Mlle Lopoukhine, cet amour fut platonique. Au point de vu religieux il rêve d’une réconciliation entre l’orthodoxie et le catholicisme. D'ailleurs, on peut ajouter comme information (non mentionnée dans le livre) qu'après l’abdication de Hompesch, les 249 chevaliers de l’Ordre de Malte s'exilent en Russie; Paul Ier devient grand maître de l'ordre Saint-Jean de Jérusalem (nom officiel de l'organisation des chevaliers de Malte). Il envoie des troupes en Italie, en soutien des Autrichiens pour combattre les soldats français commandés par Napoléon Bonaparte. Apprenant les exploits militaires de ce dernier, il se met à l’admirer.

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Patricia

Note globale :

Par - 185 avis déposés - lectrice régulière

185 critiques
31/08/24
Mon ancêtre, russe, le comte Panine a été l’un des trois assassins de ce tsar puéril et pervers. Tandis que les deux autres conjurés l’étranglaient, la légende veut que Panine, pensif et agacé, ait répété en tapotant du doigt sur la vitre: «Mais pourquoi crie-t-il tant?» https://kometarevue.com/recits/un-roman-georgien/le-grand-niko-le-victor-hugo-georgien
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