Avis de Ernest : "Il vaut mieux être l'animal de compagnie d'Hérode que de sa famille (Auguste)"
La première page rappelle une phrase d’Étienne Charpentier: « Le Fils de Dieu ne s’est pas fait homme en général, il s’est fait tel un homme particulier, juif, galiléen, à un moment précis de l’histoire du monde ».
Une carte de la Palestine dans les toutes premières années du Ier siècle après Jésus-Christ (juste après la mort d’Hérode Ier le Grand) est commentée dans le but de pointer les espaces où Jésus est censé s’être rendu, c’est essentiellement la Judée. La conquête romaine de la région est due à Pompée mais, pour s’assurer la fidélité des habitants, des décrets sont pris par Rome afin de laisser la plus grande liberté d’exercer la religion juive. De plus pour avoir soutenu César contre Pompée, les juifs vont bénéficier de diverses exemptions fiscales et des synagogues parsèment déjà l’ensemble de l’empire romain. Peu après la mort d’Hérode Ier, la Judée va passer du statut de royaume protégé à celui de province romaine de rang équestre, elle hérite d’un gouverneur.
On poursuit en comprenant mieux ce qui faisait alors l’unité et les divisions de la religion juive ainsi que les diverses classes sociales et les évènements qui conduisent au mariage. Le récit se clôt avec un discours autour de la Révolte de 66-70 après Jésus-Christ. La victoire romaine, entraîna un renforcement de la diaspora. Divers textes rendant compte de l’actualité de colloques ou parutions, dont une réflexion sur les références à la Bible dans le Coran, terminent l’ouvrage.
Pour connaisseurs Peu d'illustrations