Avis de Adam Craponne : "Un maréchal des logis n’est qu’un sous-officier, même s’il correspond avec une Mme Pétain et Philippe ne se mariera d’ailleurs qu’en 1920"
Laurent Truffier est un collectionneur d’objets autour de la Première Guerre mondiale et à partir de choses (qui peuvent être simplement du courrier) lui appartenant ou pas, il va nous tracer le portrait de leurs propriétaires. On ouvre sur le sabre d’Alexandre Treuille natif de Saint-Maixent (où sont formés les officiers sortis du rang), qui décède sur le front lorrain en tant que capitaine du 122e RI (en garnison à Rodez sous la Belle Époque). Volontairement l’auteur évoque juste après les deux frères bavarois Mooser qui décèdent à un an de différence dans la Somme. Un peu plus loin soldats anglais puis américains trouveront leur place.
Le livre se poursuit avec la cantine d’Émile Souaille, qui revient de la Grande Guerre. On a envie de dire malheureusement car si pour les morts pour la France, on a la chance de trouver sur internet le lieu de naissance de la personne évoquée, on reste sur notre faim dans les autre cas car l’auteur ne le précise pas toujours. Il semblerait qu’il est vécu en Bourgogne après-guerre.
Se succèdent la présentation de divers soldats français, anglais, américains ou allemands dont l’Artésien Maurice Mustin qui décéda en 1984, un de la demi-douzaine des ascendants de l'auteur à être présentés ici. Des pages permettent d’évoquer, à travers d’une seule ou de plusieurs personnalités : l’argot des tranchées, les blessés, les villages occupés et la résistance des populations de ceux-ci, la propagande, l’emploi des gaz, les prisonniers, les talismans côté allemand (pages 150-151), les engagés volontaires à travers Joseph Bechaux un natif de Haute-Saône (sous les drapeaux à un peu plus de 18 ans, il décède en camp de prisonniers), les Dardanelles en mai 1915 (avec un Creusois), les offensives de Champagne de septembre 1915 (pour justement l’officier champenois Aimé Riton), les soldats du génie, les fusillés pour l’exemple (des cas anglais fort différents dans le Pas-de-Calais, dont un lié à la célèbre rébellion d’Étaples), la présence de travailleurs chinois dans la zone des armées, la bataille de Verdun (à plusieurs occasions), les marraines de guerre (avec une Mme Pétain très ordinaire qui n’a pas un mari général et un maréchal des logis languedocien, qualifié abusivement d’officier), les gueules cassées (pour Jean-Charles Villetorte dont on aurait aimé connaître l’origine), les Sammy (il est fort téméraire d’affirmer qu’"OK" signifie "zéro mort"), les disparus dont un retrouve le corps des décennies après, le choix du soldat inconnu…
Le livre se poursuit avec la cantine d’Émile Souaille, qui revient de la Grande Guerre. On a envie de dire malheureusement car si pour les morts pour la France, on a la chance de trouver sur internet le lieu de naissance de la personne évoquée, on reste sur notre faim dans les autre cas car l’auteur ne le précise pas toujours. Il semblerait qu’il est vécu en Bourgogne après-guerre.
Se succèdent la présentation de divers soldats français, anglais, américains ou allemands dont l’Artésien Maurice Mustin qui décéda en 1984, un de la demi-douzaine des ascendants de l'auteur à être présentés ici. Des pages permettent d’évoquer, à travers d’une seule ou de plusieurs personnalités : l’argot des tranchées, les blessés, les villages occupés et la résistance des populations de ceux-ci, la propagande, l’emploi des gaz, les prisonniers, les talismans côté allemand (pages 150-151), les engagés volontaires à travers Joseph Bechaux un natif de Haute-Saône (sous les drapeaux à un peu plus de 18 ans, il décède en camp de prisonniers), les Dardanelles en mai 1915 (avec un Creusois), les offensives de Champagne de septembre 1915 (pour justement l’officier champenois Aimé Riton), les soldats du génie, les fusillés pour l’exemple (des cas anglais fort différents dans le Pas-de-Calais, dont un lié à la célèbre rébellion d’Étaples), la présence de travailleurs chinois dans la zone des armées, la bataille de Verdun (à plusieurs occasions), les marraines de guerre (avec une Mme Pétain très ordinaire qui n’a pas un mari général et un maréchal des logis languedocien, qualifié abusivement d’officier), les gueules cassées (pour Jean-Charles Villetorte dont on aurait aimé connaître l’origine), les Sammy (il est fort téméraire d’affirmer qu’"OK" signifie "zéro mort"), les disparus dont un retrouve le corps des décennies après, le choix du soldat inconnu…
Pour tous publics Beaucoup d'illustrations Plan autre
Chaque jour depuis le 30 juillet 1914, Paul Legendre (de Blois) a raconté sa journée sur son cahier. Mise en ligne par les archives départementales du Loir-et-Cher
http://www.culture41.fr/Archives-departementales/Centenaire-1914-1918/Le-Journal-quotidien-de-Paul-Legendre-1914-1915
http://www.culture41.fr/Archives-departementales/Centenaire-1914-1918/Le-Journal-quotidien-de-Paul-Legendre-1914-1915
Excellent lien ! La mise en ligne est progressive, on en est au 20 octobre 1914. Intéressant de voir aussi un regard de l'"arrière"
L’historial ou Musée du paysan soldat ouvert en 2015 à Fleuriel est installé dans une ancienne ferme, il propose d’abord une visite centrée sur la famille de paysans qui occupait les lieux, les Imbert. Ils avaient alors deux fils au front. L’un devait trouver la mort en Orient, tandis que l’autre en réchappa, après s’être battu sur le front nord.
https://vudubourbonnais.wordpress.com/author/vudubourbonnais/
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