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Les Grands Peintres - Jan Van Eyck

Les Grands Peintres - Jan Van Eyck
Glénat56 pages
1 critique de lecteur

Avis de Benjamin : "La peinture à l’huile c’est bien plus dangereux que la peinture à l’eau, mais la peinture à l’eau c’est bien plus miséreux que la peinture à l’huile"

Les éditions Glénat se lancent dans la tâche de demander à divers auteurs de BD de nous conter l’histoire des conditions de création d’un tableau. En mars 2015 on démarre avec Jan van Eyck, Goya et Toulouse Lautrec. Sur les trois albums sortis de façon concomitante, le premier nous semble à la fois le plus classique dans le graphisme du type BD historique et celui dont le récit est le plus intéressant.

L’œuvre de référence est le retable de l’agneau mystique de la cathédrale de Saint-Bavond à Gand en Belgique, mais alors comme toute la Flandre une des terres du duc de Bourgogne. Toutefois avec la création de ce tableau est posée l’idée que Jan van Eyck est un des artistes qui fut un précurseur dans la peinture à l’huile ignorée jusqu’au XIVe siècle.

Cette aventure nous amène à rencontrer Philippe III le Bon, qui en ce début de seconde phase de la Guerre de Cent ans mène sa propre politique étrangère en vue de reconstituer la Lotharingie dans sa partie médiane et septentrionale. Le roi de Bourges ayant bien d’autres soucis, c’est Philippe III le Bon qui mène une action diplomatique visant à s’assurer que le royaume de Grenade n’aidera pas les Ottomans dans l’action militaire que divers souverains chrétiens entendent mener pour éviter la prise de Constantinople par les Turcs ottomans (sa chute se fera en 1453, soit près de trente ans après la date de l’action du récit de la BD).

La mission d’aller négocier cette alliance est confiée à Jan van Eyck (d'où sa rencontre avec l'émir de Grenade puis son bref séjour dans l'empire byzantin), alors que ce dernier désire poursuivre la réalisation du retable de la cathédrale de Gand, une création interrompue depuis la mort de ce dernier. Un dossier documentaire de huit pages très illustré termine l’ouvrage, il est consacré essentiellement au peintre évoqué et à l’œuvre qui a été choisi de présenter dans le récit. La toute dernière page annonce, en évitant heureusement les anachronisme autour des nationalités (Jan van Eyck et Bruegel sont donnés flamands) , la soixantaine de peintres célèbres occidentaux du XVe au XXe siècle que la collection entend traiter ; Nicolas Pousssain, David, Monet, Gauguin y figure parmi la vingtaine de Français ; Arnold Böcklin est l’unique représentant suisse.

Pour tous publics Beaucoup d'illustrations

Benjamin

Note globale :

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