SOS Titanic: Journal de Julia Facchini 1912

Pour certains jeunes enfants le Titanic devient "le bateau d'Annick" quand il raconte le film légendaire. Julia Facchini démarre son journal le 1er avril 1912, elle est née en 1898 à New-York et fille d’immigrants italiens par sa mère et petite-fille d’immigrants italiens par son père. Ayant réussi dans l'épicerie, la famille décide de s'embarquer le 10 avril sur le Carpathia, à destination de Gibraltar puis Trieste, afin que père et enfants découvrent le pays de leurs ancêtres. On parle beaucoup de l'arrivée prochaine du Titanic dans le port de New-York. La narratrice va être témoin de son naufrage, car le Carpathia va se porter au secours de naufragés présents sur des canots, il recueille 711 survivants (passagers et membres d'équipage).

Il n'est pas certain que la réflexion qui suit, pr^tée à l'héroïne, soit adaptée à la mentalité de l'époque:

« Rageusement, j'ai essuyé mes joues mouillées.
- "Ce n'est pas normal qu'on ait sauvé d'abord les passagers de première classe. Ce n'est pas normal que la mort des pauvres, des Italiens, des Slaves, des Juifs ait moins d'importance que la mort d'un membre de votre classe privilégiée, Jack. Et ce n'est pas normal que certains se croient destinés à dominer le monde, uniquement parce qu'ils ont les yeux bleus et les cheveux blonds". »

(Cette image n'est pas dans le livre)

Le récit évoque tant la vie sur un paquebot que le naufrage du Titanic. Des pages documentaires nous apprennent que le 15 juillet 1918, le Carpathia quitte Liverpool au sein d'un convoi et que deux jours plus tard, il est torpillé par un sous-marin allemand au large de l'Irlande. Son épave a été découverte en 1999 et que le récit est largement inspiré des écrits d'un jeune rescapé du Titanic. Par ailleurs de nombreuses lignes traitent de la question de l'immigration aux USA à la Belle Époque et dans l'Entre-deux-guerres.