Avis de Bellabre : "Dépoussiérant mais pas innovant."
Il n'y a pas de meilleure étude sur ce sujet que celle-ci. Xavier Hélary propose une structure thémato-chronologique qui convient tout à fait et décortique efficacement l'événement. On y trouvera le détail des forces en présence, le déroulé supposé des faits et des éléments de réponses aux controverses du dossier: Y'a-t-il eu un piège posé au Français par les Flamands dans une honorable ordalie? Les Français pouvaient-ils gagner? Les éperons étaient-ils en or?
Point positif encore, il s'attache, comme c'est fréquemment le cas dans les monographies récentes de batailles, à la postérité de l'événement, jusqu'à nos jours, puisque pour les Flamands le 11 juillet c'est la fête de la communauté flamande en Belgique!
Le bémol que je lui fais c'est dans la prétention d'apporter une nouvelle "méthode" pour étudier le phénomène "bataille" qui pose tant de problème aux historiens de la guerre et qui cherchent éperdument à fuir l'accusation de faire de l'"histoire bataille" à la sauce positiviste. Car en vérité, cette "méthode" qui se veut opposée à celle du "Bouvines" de Duby, prône l'utilisation d'une seule source, la plus "fiable" possible. Or, non seulement cela porte à la subjectivité de l'historien quant à la fiabilité mais en plus, l'auteur ne s'y tient pas. Bref, ce point est à revoir.
Cela reste néanmoins un bon ouvrage indispensable pour qui s'intéresse à l'art militaire médiéval ou l'étude des relations franco-flamandes.
Point positif encore, il s'attache, comme c'est fréquemment le cas dans les monographies récentes de batailles, à la postérité de l'événement, jusqu'à nos jours, puisque pour les Flamands le 11 juillet c'est la fête de la communauté flamande en Belgique!
Le bémol que je lui fais c'est dans la prétention d'apporter une nouvelle "méthode" pour étudier le phénomène "bataille" qui pose tant de problème aux historiens de la guerre et qui cherchent éperdument à fuir l'accusation de faire de l'"histoire bataille" à la sauce positiviste. Car en vérité, cette "méthode" qui se veut opposée à celle du "Bouvines" de Duby, prône l'utilisation d'une seule source, la plus "fiable" possible. Or, non seulement cela porte à la subjectivité de l'historien quant à la fiabilité mais en plus, l'auteur ne s'y tient pas. Bref, ce point est à revoir.
Cela reste néanmoins un bon ouvrage indispensable pour qui s'intéresse à l'art militaire médiéval ou l'étude des relations franco-flamandes.
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