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Pour L’amour de Marseille

Pour L’amour de Marseille
Magellan 75 pages
1 critique de lecteur

Avis de Alexandre : "Une charmante balade marseillaise"

Cet ouvrage  est un hymne à la beauté de Marseille, on y mentionne nombre de lieux fréquentés tant par les Marseillais que par les touristes. Le contenu n’a aucune intention d’exhaustivité ; il s’agit en fait des endroits qu’aime la narratrice.

Il débute par ces mots :

« Il paraît qu'ici le temps dure plus longtemps, que le soleil brille plus fort et que la lumière vous happe plus intensément. C'est vrai?

– Oui c'est vrai. Et même au-delà de la lumière c'est une ville entière, pleine de contradictions, de passions inverses, qui vous emporte d'un souffle de mistral dans le tourbillon de son cœur. Et on n'en sort plus. On y revient toujours. Même lorsque les sirènes de la capitale parisienne nous appellent, même lorsque l'ailleurs nous paraît plus vivant, Marseille nous ramène à elle, toujours, inéluctablement.
Comme un aimant » (page 9).

Au passage, on apprend certaines choses comme le fait que, si pour entrer dans l’espace de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, il faut prendre un pont-levis, c’est que cet édifice religieux était inclus dans une forteresse. Cette dernière trouve son origine dans une décision de François Ier de protéger la ville contre des incursions de la marine de Charles-Quint. Notons que de nos jours encore, les gardiens de Notre-Dame relèvent chaque soir le pont et isolent le sanctuaire.

On saisit parfois les évolutions que connaît la ville, ainsi le cours Julien est donné comme s’étant boboïsé. On parfois des explications sur l’origine du nom d’un endroit ; par exemple il est assez intéressant d’apprendre que la plage des Catalans tire son nom de l’installation, au début du XVIIIe siècle,  de pêcheurs catalans venus repeupler une cité phocéenne qui venait d’être dévastée par la peste. Dans le récit du roman Le Comte de Monte-Cristo,le personnage de Mercedes, est mentionné comme originaire de cette anse des Catalans.

Comme nombre de Marseillaises, Alexandra Apikian s’est passionné pour le football et elle n’est pas sans amertume de voir maintenant le stade Vélodrome se voir nommé maintenant Orange Vélodrome du fait du parrainage de la société Orange depuis 2016. Fin septembre 2023, le pape doit y célébrer une messe, peut-on personnellement rajouter. Des œuvre artistiques sont citées comme les toiles de Cézanne dépeignant le quartier de L’Estaque ; ce dernier est d’ailleurs également évoqué par Émile Zola dans sa nouvelle Naïs Micoulin mais aussi dans le film Marius et Jeannette.

Sans vraiment l’illustrer précisément, l’auteure écrit : « Les rues sont autant de scènes de théâtre, les comptoirs marseillais autant de pagnolades caricaturales. Parfois, je me dis que Marseille aime se caricaturer. Exprès. Pour donner raison au premier voyageur venu avec ses certitudes et ses clichés. Pour mieux l’étonner ensuite quand il va creuser et se laisser guider, et pour le surprendre quand il ne s’y attendra plus, convaincu qu’il est de détenir déjà toute la vérité sur la cité phocéenne avant même d’y arriver » (page 10).

Pour tous publics Aucune illustration

Alexandre

Note globale :

Par - 401 avis déposés - lecteur régulier

465 critiques
01/09/23
À l’abbaye Saint-Victor de Marseille, l’enracinement du christianisme https://fr.aleteia.org/2023/09/01/a-labbaye-saint-victor-de-marseille-lenracinement-du-christianisme/
401 critiques
18/09/23
La dernière visite d'un pape à Marseille remonte à 1533 : qu'était-il venu célébrer ? https://www.francebleu.fr/emissions/cote-jeu-je-crains-degun/la-derniere-visite-d-un-pape-a-marseille-remonte-a-1533-qu-etait-il-venu-celebrer-8018175
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