La Glori de moun paire

Voici la version provençale de La gloire de mon père, le premier volume d’une trilogie biographique du temps de la vie de l'auteur et se prolongera par un quatrième volume après son décès. Notons que ce sont environ 15 000 élèves qui étudient le provençal, forcément dans l’académie d’Aix-Marseille mais aussi dans celle de Nice (où il est d’ailleurs en concurrence avec le nissart).

Marcel Pagnol raconte là une partie de son enfance de ce dernier. On retrouve tous les moments phares du roman comme par exemple les passages au parc Borély ou ceux autour des bartavelles qui terminent le récit.

On démarre l’histoire quasiment le jeudi 27 avril 1899, où la mère de Marcel laisse ce dernier dans la classe de son instituteur de mari, comme à l’accoutumée. C’est alors que ce dernier découvre que son fils  a appris à lire, rien qu’en écoutant ce qui se lisait à haute voix au tableau.

Morgann Tanco use d’un trait qui porte bien la luminosité et l’humour du récit. L’esprit présent dans la France de la Belle Époque resort de façon conséquente et en particulier les conflits entre les laïcs et les catholiques.  On note la présence de six pages documentaires avec les photos de tous les membres de la famille.