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Une génération française, 5 Vichy-capitale

Une génération française, 5 Vichy-capitale
Quadrants 48 pages
1 critique de lecteur

Avis de Alexandre : "Maréchal nous voilà et En passant par la Syrie, deux hymnes nationaux pour des époques peu reluisantes"

Ce tome a l’immense mérite d’expliquer comment se déroulent les premiers mois du gouvernement de Vichy. L’attitude à prendre face à l’Allemagne et l’Angleterre fait débat. C’est aussi l’occasion de consacrer la page 33 à l’entrevue de Montoire entre Pétain et Hitler.   

 On suit, dans ce tome 5, Tanguy d’Arconet dont le père officier supérieur a une certaine influence dans le nouvel État français. Il se retrouve, pour le compte du maréchal Pétain, à espionner les manœuvres de Pierre Laval vice-président du Conseil des ministres de juillet à décembre 1940 ; le maréchal Pétain étant à la fois chef de l’État et président du Conseil durant toute la période de L’Occupation. On apprend au passage que Laval était surnommé le "Louis XI de grande banlieue", à moins d’avoir lu un ouvrage d’ Yves Pourcher qui attribue ce mot à Anatole de Monzie en 1935. Le surnom de "Bougnat-Parte" donné également doit vraisemblablement daté des années 1930.

Je pense que le scénariste a pris certaines libertés avec la réalité historique tant sur les conditions dans lesquelles Pétain obtient la démission de Laval en décembre 1940 que dans le fait que Otto Abetz est donné arrivant à Vichy et réveillant Pétain (en étant de plus accompagné par des SS).  

Le héros, en conflit avec sa famille, et lassé de l’atmosphère régnant à Vichy, part en Syrie ; peu après, pour des raisons fort bien expliquées (mise à disposition de la Luftwaffe des aéroports du protectorat français) les Anglais et quelques forces gaullistes occupent le territoire. Des soldats français tirent sur d’autres soldats français. L’ouvrage ne le dit pas, mais les soldats décédés dans les deux camps sont tous déclarés "morts pour la France".

Pour tous publics Beaucoup d'illustrations

Alexandre

Note globale :

Par - 401 avis déposés - lecteur régulier

734 critiques
30/06/18
La photographe qui exhume la ligne de démarcation. Une exposition à découvrir jusqu’au 20 octobre à Niort.
Centre d’art contemporain photographique Villa Pérochon, ouvert du mardi au samedi de 13 h 30 à 18 h 30.
https://www.lanouvellerepublique.fr/niort/la-photographe-qui-exhume-la-ligne-de-demarcation
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