Ecrire un avis

Un été 48

Un été 48
De Borée 420 pages
1 critique de lecteur

Avis de Adam Craponne : "Après le gouvernement de Vichy et avant la mode du tissu vichy"

En 1948 les mineurs et enfants de mineurs ont droit parfois à de très belles vacances et c’est pour les personnages de ce roman à Mandelieu-la-Napoule, la capitale mondiale du mimosa depuis les années 1930.

Des amours de vacances naissent mais des drames sont possibles au retour. Décidément l'univers de la mine, malgré les évolutions positives qu'elle vit à l'époque, ne serait-elle qu'un lieu où les drames succèdent aux drames.

«  Il lui martèle le visage. Mon sang ne fait qu’un tour. Je fonce. Me jette sur lui. » (page 396)

 «  Un geste, un seul, m’avait rendu responsable de tout ce chaos… Ramasser cette pierre dans la grande du père Lestiennes… Comment ai-je pu oublier ? » (page 398)

Environ un demi-siècle plus tard, le héros revit cette année 1948 et arrive à mettre un sens nouveau à certains évènements. Voilà une approche sensible d’une période où la modernisation des mines était un modèle de progrès technique et social.

 

 

Pour tous publics Aucune illustration

Adam Craponne

Note globale :

Par - 734 avis déposés - lecteur régulier

Connectez-vous pour laisser un commentaire
Vous aussi, participez en commentant vos lectures historiques facilement et gratuitement !

Livres liés

> Du même auteur :
> Dans la catégorie Guerre froide :