Proposer, comme l’auteur le fait page 103, le professeur Jérôme Lejeune comme modèle de droiture morale peut surprendre. Cela du fait qu’il s’est attribué le principal rôle dans une découverte, celle de la trisomie 21. Le 14 septembre 2014, le Comité d'éthique de l'INSERM a fait connaître que : « Vu le contexte à l’époque de la découverte du chromosome surnuméraire, la part de Jérôme Lejeune dans celle-ci a peu de chance d’avoir été prépondérante […] La découverte de la trisomie n’ayant pu être faite sans les contributions essentielles de Raymond Turpin et Marthe Gautier il est regrettable que leurs noms n’aient pas été systématiquement associés à cette découverte tant dans la communication que dans l’attribution de divers honneurs ».
Mais ceci n’est évidemment pas le sujet principal de l’ouvrage le Marc Vaillot aumônier au centre culturel Garnelles ; situé dans le VIIe arrondissement de Paris, cet établissement est donné comme un lieu où l'on peut recevoir une formation confiée à l'Opus Dei, ceci par l’Opus Dei elle-même (https://opusdei.org/fr-fr/article/paris-region-parisienne/)
L’abbé Marc Vaillot entend disserter sur le dessin de Dieu pour l’homme et sur le fait que dans l’homme il y a un désir de Dieu. En s’appuyant très habilement et régulièrement sur les évangiles ainsi que ponctuellement sur l’Ancien testament, il va développer ce qui doit conduire l’homme vers Dieu.
Ce dernier a pour l’homme un souhait de bonheur. Cet homme a lui soif d’amour, de bonheur, de paix et de joie, de vérité, de liberté, de plénitude, de gratitude, de vie, d’humilité et de pardon, de pureté, d’unité, de bonté, de fécondité et de Dieu.
J’ai relevé particulièrement ceci :
« (…) nous pouvons être le Christ pour les autres ! Quoique nous fassions, nous sommes dans la plénitude de la docilité à l’Esprit Saint, ce qui nous permet d’aider notre prochain qui verra en nous des disciples du Christ qui s’efforcent, là où ils passent, de faire le bien » (page 135).
« Tout acte de contrition sincère est un acte de grande valeur, alliant l’amour de la vérité et l’humilité : reconnaissance d’une imperfection qui fait resplendir l’être d’une beauté ineffable » (page 142)