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Antigone la courageuse

Antigone la courageuse
Flammarion jeunesse96 pages
1 critique de lecteur

Avis de Adam Craponne : "Antigone est entébée, enfin plutôt embétée, àThèbes"

Antigone est la fille d’Œdipe, ce qui lui réduit le nombre de personne dans sa famille puisque Jocaste sa mère est aussi sa grand-mère. Elle surprise à enterrer son frère peu après sa mort, alors qu’un interdit pesait sur cette action, elle est arrêtée pour cela et se serait pendu pour échapper à un châtiment. En fait on a ici plus le récit des mésaventures d’Œdipe que le récit de la vie d'Antigone. Ce n’est qu’au quatrième chapitre qu’Œdipe apprend la vérité sur ses origines :

« Ah maintenant, je comprends tout ! L’oracle avait raison : j’ai bien tué mon père et épousé mère… Horreur ! Horreur ! Lumière est faite ! Lumière, lumière du jour, je ne veux plus te voir…Je te vois aujourd’hui pour la dernière fois ! » (page 40)

« La porte s’ouvre avec fracas. Œdipe paraît. Il tient le corps de Jocaste dans ses bras, il le pose sur le sol et s’empare des agrafes d’or qui retenaient les vêtements de la reine. Il les arrache, il les brandit et s’en  les yeux, avec désespoir, avec acharnement. Le sang coule sur son visage. Il ne reverra plus la lumière du jour » (page 42)

Œdipe a eu avec Jocaste deux filles mais aussi deux fils qui se jalousent Étéocle l’aîné et Polynice le cadet. Antigone décide d’accompagner son père et ils parcourent le pays de Thèbes en mendiant et elle chante pour solliciter les offrandes.

Au bout d’un an Étéocle devait céder le pouvoir à Polynice pour une année également, car il était prévu une alternance sur le trône, mais le premier refuse. Pour éviter de voir leur peuple s’entretuer, les deux frères acceptent de se battre en duel et se tuent mutuellement. C’est Créon, le frère de Jocaste et le conseiller d’Œdipe qui devient régent. Il fait enterre Etéocle, qui a régné sur la cité, mais interdit de mettre en terre le corps de Polynice. Ce que ne supporte pas Antigone. Une page documentaire donne le nom de deux auteurs dramatiques et un romancier belge Henry Bauchau (ayant vécu sa dernière moitié de vie à Paris) qui ont mis en scène la vie d’Antigone. Cinq cartes sur papier plastifié sont fournies (quatre personnages, plus le symbole de la justice) et complèteront celle fournies dans les cinq autres volumes parus et les titres à venir.  Sauf le symbole de la justice portée par la balance, il n’y a pas d’autres illustrations à l’intérieur des pages du récit.

Accessible jeunesse Peu d'illustrations

Adam Craponne

Note globale :

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