Avis de Xirong : "Lorsqu'un homme appelle trois femmes pour son besoin idolâtre, qu'elles lui répondent même si elles ont du blé"
On avait déjà écrit sur ce site dans une critique du premier tome "La Grande Odalisque" (paru en 2012) que cette série était un hommage au manga "Cat’s eyes", l’érotisme bisexuel en plus. De point de vue, avec ce second volume on revient à des proportions nettement plus raisonnables pour une BD qui n’est pas à cataloguer comme pornographique. En effet on est ici pour le lecteur dans la visite de deux musées par trois voleuses d’œuvres d’art, au musée d’Orsay et au Louvre de "La Grande Odalisque" ont succédé le Musée de l’armée aux Invalides et le Musée du Petit Palais qui appartient à la ville de Paris. Pour les personnages principaux on est dans l’action époustouflante et ponctuellement violente avec une dose d’humour langagier et parfois une certaine vulgarité du propos.
Si le premier tome était très aérie, le second est très aquatique. Le lecteur est avertie dès la première page de ce nouvel album que Carole n’est pas décédée (et en plus elle est enceinte) dans la tentative de volet un tableau célèbre d’Ingres tandis que ces deux complices Alex et Sam croient la première morte dans l’opération destinée à s’emparer de "La Grande Odalisque". Après avoir soldé l’affaire de l’Odalisque à Venise, grâce à la réapparition au dernier moment de Carole, nos trois monte-en-l’air se voient passer commande de "La Vénus endormie " de Giorgone, "La Vénus d’Urbin" du Titien et "Olympia" de Manet" réunis de façon exceptionnelle au Peti Palais pour une exposition temporaire. Le graphisme est légèrement stylisé et les couleurs sont fringantes sans jamais être criardes. Pour les curieux notre titre fait allusion à un hadith.
Pour tous publics Beaucoup d'illustrations