Avis de Patricia : "Dieu ? J’espère qu’il me jugera sur mes actes plutôt que sur les prières que je n’ai pas su faire"
En neuf chapitres, l’auteur retrace la carrière artistique comme chanteur et comme comédien. Il n’insiste pas sur les côtés biographiques, sauf pour les origines familiales de Charles Aznavour et pour ce qu’il a vécu pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans le premier cas il s’agit de parler d’évoquer le massacre à Urfa d’Arméniens comme illustration en 1895-1896 de l’anéantissement d’une part importante de la population arménienne de l’empire ottoman et le génocide de 1915, d’autre part le couple Manouchian et très ponctuellement les séjours temporaires estivaux Charles Aznavourian dans le village provençal de Quinson aux limites des Basses-Alpes d’alors et du Var (voir à ce sujet https://www.leparisien.fr/alpes-de-haute-provence-04/quinson-se-souvient-daznavour-cest-la-quil-etait-tombe-amoureux-de-la-provence-20-05-2023-QBLZE76PNRB67PBBWKWHRCQBBQ.php).
L’essentiel du contenu de ce titre permet de rencontrer notamment Maurice Chevalier, Marcel Amont, Les Compagnons de la chanson, Truffaut, Bernard Dimey, Eddie Barclay, le père Émile Martin originaire du Gard, Jacques Plante, Paul Mauriat, Robert Gall (le père de France Gall), Georges Franju, André Cayatte, Volker Schlöndorff, Michel Audiard, Claude Chabrol, Jean-Paul II et bien sûr avant tout Édith Piaf. En filigrane apparaît le lien qu’avait Aznavour avec le sentiment religieux (ce qui resort notamment dans certaines de ses chansons et le titre d’une de ses spectacles Entre ciel et terre) et l’Arménie (en particulier au moment du tremblement de terre de 1988).
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