Napoléon et les grandes cérémonies impériales

Les grandes cérémonies impériales sont mises en images par des artistes de l’époque afin de servir le prestige de Napoléon Ier. On sait que Napoléon faisait dicter le contenu de la presse et que de nombreux tableaux présentèrent de façon avantageuse certaines batailles mais la propagande passa aussi par un certain nombre de représentations d’évènements  civils et on peut regretter que l’iconographie se limite à la page de couverture qui montre le mariage entre Marie-Louise et Napoléon.

L’auteur raconte dans le détail la préparation et la tenue de plusieurs cérémonies. Ainsi apprend-on que c’est la veille du sacre que Joséphine et Napoléon se marient religieusement, les évêques ayant rappelé qu’en 878 le pape Jean VIII avait refusé de couronner Adélaïde la femme de Louis le Bègue, certes non faute de la preuve d’un mariage religieux entre les deux, mais pour un problème de consanguinité car Adélaïde, demi-sœur de Charles le Chauve, était la tante de Louis le Bègue.

On voit dans quelles conditions, bien peu de temps après, Joséphine accepte le divorce et on apprend que Marie-Louise ne désirait absolument pas se marier Napoléon.  Après ce chapitre consacré au second mariage de Napoléon, béni par le propre oncle de l’Empereur à savoir le cardinal Fesch (car maintenant le Pape ne veut pas approuver le divorce du souverain),  on évoque la naissance et le baptême de leur fils en 1811. Napoléon est au faîte de sa gloire de chef d'état et considère que sa lignée peut appartenir aux familles régnantes. Un an plus tard avec la Retraite de Russie, ce sera le début de la fin…