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Une plaie ouverte

Une plaie ouverte
Gallimard270 pages
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Avis de Alexandre : "Dana est l’anagramme de nada"

De 1848 à la fin des années 1870, ce sont plusieurs socialistes français, qui ont effectivement choisi d’aller s’installer outre-Atlantique. On sait que Gustave Paul Cluseret chef des armées de la Commune jusqu’à son remplacement par Louis Rossel est dans ce cas, il sera député socialiste puis nationaliste du Var de 1888 à 1900.

En 1905 le vieux Marceau, est hanté par l’idée de retrouver Dana devenu pour lui un fantôme de la Commune, jusqu’à l’imaginer comme figurant dans le premier western de l’histoire du cinéma, artiste du show de Buffalo Bill ou compagnon de Calamity Jane.

Il a un lourd contentieux avec ce personnage suite à des évènements personnels qui se sont déroulés lors de la Semaine sanglante. On  rencontre à Pais le peintre Gill, Courbet, Louise Michel, Verlaine, Rimbaud, Carjat, Gérard de Nerval…

« Il est des signes indiens circulaires comme le monde. Les chamans y voient la terre, l’herbe qui la couvre, les bêtes qui y paissent, les guerriers qui les chassent et le Grand Esprit qui veille sur toute chose, fait battre le cœur des braves et souffle sur leurs cendres à l’heure de les disperser. Leur âme flottant au-dessus des eaux, leur corps retournera à Mère Nature dans le lent mouvement qui la rend pleine et ronde. Un visage pâle évoquerait un serpent qui se mord la queue. Mais les visages pâles ne verront jamais l’invisible qui s’enroule dans le cycle du temps. Les blâmer est inutile, ils sont l’œuvre du Grand Esprit comme le bison qui donne la viande, le mustang au galop de vent et l’enfant qui doit tout apprendre. »

Pour connaisseurs

Alexandre

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