Avis de chevry : "un roman historique qui place le lecteur dans la proximité des puissants"
Dans ce roman facile à lire, nous sommes conviés à entrer dans l'intimité de 5 acteurs décisifs de ce tournant de l'histoire : l'empereur Heraclius qui revient vaincu après la perte de la Syrie; Dagobert qui a mené le royaume franc à une puissance inégalée jusque là; Omar, le Sultan vainqueur de Jerusalem; Frédégaire, au travers duquel l'auteur pose finalement la question du sens de l'histoire; et Karl le Martel de Dieu auquel tout réusit et qui ouvre la voie à une nouvelle dynastie.
L'auteur décrit lui-même le projet de son roman en décrivant le dilemme de Frégédaire (p.189) : "une chose était de rappeler les faits et les actes ayant marqué la vie des protagonistes, mais ce qu'ils étaient vraiment lui échappait; il se demandait ce qu'ils avaient pensé, senti, voulu ou redouté".
F Taillandier nous fait entrer dans cette intimité des héros qui savent qu'ils sont à un moment déterminant de l'histoire.
Il s'agit par conséquent moins d'une description des événements que de nous proposer une proximité intellectuelle et humaine avec les personnages, proximité nécessairement imaginée puisque personne ne saurait dire ce qu'ils pensaient ou ont éprouvé réellement, sauf à "considérer qu'un homme est toujours un homme et que ses sentiments les plus fondamentaux (le désir et la peur, l'impatience et le regret...) sont universellement les mêmes" (p.255)
Ce roman se lit donc comme un mouvement narratif puissant mais implique de se remémorer au préalable les événements dont les personnages ont été les acteurs essentiels.
Le lecteur sort du livre riche d'une connivence inhabituelle avec les puissants du VIII° siècle , avec la hâte de se replonger dans des ouvrages qui permettront de resituer ces grandes figures dans l'Histoire.
L'auteur décrit lui-même le projet de son roman en décrivant le dilemme de Frégédaire (p.189) : "une chose était de rappeler les faits et les actes ayant marqué la vie des protagonistes, mais ce qu'ils étaient vraiment lui échappait; il se demandait ce qu'ils avaient pensé, senti, voulu ou redouté".
F Taillandier nous fait entrer dans cette intimité des héros qui savent qu'ils sont à un moment déterminant de l'histoire.
Il s'agit par conséquent moins d'une description des événements que de nous proposer une proximité intellectuelle et humaine avec les personnages, proximité nécessairement imaginée puisque personne ne saurait dire ce qu'ils pensaient ou ont éprouvé réellement, sauf à "considérer qu'un homme est toujours un homme et que ses sentiments les plus fondamentaux (le désir et la peur, l'impatience et le regret...) sont universellement les mêmes" (p.255)
Ce roman se lit donc comme un mouvement narratif puissant mais implique de se remémorer au préalable les événements dont les personnages ont été les acteurs essentiels.
Le lecteur sort du livre riche d'une connivence inhabituelle avec les puissants du VIII° siècle , avec la hâte de se replonger dans des ouvrages qui permettront de resituer ces grandes figures dans l'Histoire.
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