Avis de Michelet76 : "Excellent !"
Ce livre est une pure merveille d’érudition. L’auteur y décrit par exemple l’image que les clercs avaient des chevaliers lorsqu’ils étaient incultes, mais également lorsqu’ils étaient cultivés. Le mépris envers les gens qui ne lisent ni n’écrivent le latin était réel. Le chevalier lettré est souvent méprisé car il s’éloigne trop de sa vocation guerrière. Quelques fois, un aîné prend même goût aux études et finit dans un couvent. Aurell s’interroge aussi sur les figures mythiques qui fascinaient l’aristocratie, comme celle d’Alexandre le Grand, par exemple. Il n'est pas rare que le chevalier soit révéré pour son savoir. A de très rares exceptions, son savoir est supérieur à celui des clerc. En définitive, c'est le rapport entre "chevalerie" et "clergie" - deux idéaux sociaux du moyen-âge - qu'étudie et explicite finalement avec brio Martin Aurell.
coup de coeur !
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