Célestin Freinet: Non à l’ennui à l’école

L’action démarre en 1920 à Bar-sur-Loup, un village de l’arrière-pays niçois, où précisons personnellement Célestin Freinet prend son troisième poste puisque, à la sortie de l’École normale, il avait enseigné quelques mois à Saint-Cézaire, puis après avoir été mobilisé, réformé et sorti des hôpitaux, il avait rejoint l’école de La Croix Villard.

Il va rester huit ans dans cette école de Bar-sur-Loup où il commencera à expérimenter ce qui deviendront les techniques Freinet. Il passe ensuite à Saint-Paul-de-Vence où il reste jusqu’en 1933, devant quitter cette école du fait d’une cabale montée à l’initiative de la municipalité très à droite de ce village. Maurras, dans L’Action française, ne manquera pas de relayer ces attaques (page 65).

L’ouvrage épargne, aux jeunes lecteurs, les années 1933 à  1939 ; quelques pages parlent de l’accueil de petits Espagnols réfugiés dans la nouvelle école privée (mais laïque) fondée par Freinet et de la présence de ce dernier dans le maquis en mai 1944.

Des pages documentaires évoquent quelques autres pionniers de la pédagogie nouvelle, des expériences assez récentes en France et les usages pédagogiques en Finlande.