Avis de Adam Craponne : "Mondialisation, robotisation, rationalisation... sans alternatives pour l'humain, cela s'appelle de l'autodestruction (Patrick Louis Richard)"
L’auteur est professeur de géographie à l'université de Bourgogne et l’auteur montre, dans un esprit de vulgarisation, en six chapitres les contours les plus importants du phénomène de la mondialisation. Dans le premier chapitre, on a entre autre une idée des angles de lecture qu’utilisent les géographes pour la décrire.
Le deuxième chapitre est une histoire de la mondialisation du XVIe siècle à nos jours ; évidemment la période ultérieure à 1945 est la plus développée avec en particulier neuf pages consacrées à la mondialisation financière.
Le troisième chapitre a pour titre "Échanges et production à l’échelle mondiale", le quatrième s’intitule "Mobilisation et mobilité des populations", le cinquième "La mondialisation du boire et du manger" et le dernier s’intéresse à ceux qu’on nomme les altermondialistes. Dans cette dernière partie, on relève une réflexion autour des conséquences de la mondialisation sur les religions et à cette occasion assez longuement pour l’islam.
On peut noter que dans la conclusion, l’auteur écrit d’une part que « en même temps que notre monde devient plus homogène et connecté, la mondialisation suscite de nouvelles hétérogénéités et déconnections » et par ailleurs que, par rapport aux USA « la diplomatie chinoise, moins tapageuse, tisse peut-être les fils d’une mondialisation plus asiatique qu’américaine au XXIe siècle, où la Chine redeviendrait Zhonguo, "le pays du centre" (du monde) ».
Pour connaisseurs Aucune illustration