Le roman d’Odessa

La ville d’Odessa est fondée en 1794 et au début du XIXe siècle son premier véritable gouverneur est le français Armand-Emmanuel de Richelieu (alors en exil). Après un prélude, le récit commence par évoquer les Scythes qui avaient de nombreux échanges commerciaux et culturels avec les Grecs dans l’Antiquité.

Un mot est dit sur les Sarmates et d’autres nomades qui occupent les plaines d’Ukraine à l’époque qui suit la fondation de Constantinople. Un autre chapitre est consacré à la christianisation de la Rus’ de Kiev. Bien des pages plus loi, ce sont les cosaques zaporogues qui sot évoqués dans leurs difficultés à repousser Polonais, Russes et suédois.

La présence juive fait l’objet de plusieurs développements à diverses époques. On s’attendait évidemment, que pour cet ensemble sud de l’Europe de l’est fut mentionné l’apparition entre 1665 et 1666 d’un faux Messie nommé Shabtaï Zvi qui préféra la conversion à l’islam plutôt que la mort après son arrestation par les Ottomans. De 1794 à 1917, les juifs ne sont autorisés à résider que dans une vaste zone précise couvrant l’essentiel des républiques actuelles de Lituanie, Biélorussie et Ukraine plus une grosse moitié de la Pologne (les parties occidentales et septentrionales de la Pologne d’aujourd’hui étaient prussiennes).

Sept pogroms ont lieu entre 1821 et 1905 à Odessa. La communauté juive représentait un tiers de la population à la Belle Époque, période où la ville s’industrialise considérablement. Cette cité devient, pour la même période, une ville du cinéma. Léon Trotsky est originaire de cette cité mais non  Haim Weizmann (futur président d’Israël) comme il est malheureusement écrit.

Il est rappelé que Yalta est en Crimée et on sait l’importance que prit la conférence des trois grands dans cette ville en février 1945. Elle partagea en deux l’Europe, chaque partie étant bientôt séparée par le Rideau de fer. Le récit se clôt en évoquant très brièvement la Révolution orange de 2004.