Avis de Zaynab : "Le patrimoine de l’Humanité n’est pas élaboré par les rédacteurs en chef du journal communiste bien connu"
Dans le film Marius et Jeannette, une des répliques cultes porte sur ce jeu de mots autour du journal d’ailleurs fondé par Jean Jaurès. Après une préface sur la mission de l'Unesco concernant le patrimoine mondial où le texte rappelle en particulier que la première liste du patrimoine mondial dressée par l'Unesco date de 1978, l'introduction évoque alors le nombre de sites aujourd’hui classés (près de 1 000). On aurait d’ailleurs pu écrire que l’idée venait d’Hérodote, puisque c’est lui qui recensa les sept merveilles de l’Antiquité.
L’album présente les trente-huit sites français qui ont été inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco sur deux pages de format large ; l’illustration occupe à peu près un quart de la surface. Une carte géographique permet de voir les régions qui les plus ou moins dotées, parfois c’est tout un espace et non un monument précis qui ont été sélectionnés. On a petite dizaine d’exemples pour la métropole: les Causses, Cévennes puis le Val de Loire, les fortifications de Vauban, le Canal du Midi … Un cas semblable existe dans l’île de la Réunion.
On a les cas particuliers transfrontaliers des Chemins de Compostelle qui mènent de Paris, Vézelay, Le Puy-en-Velay et Arles vers la frontière franco-espagnole occidentale, le Mont perdu dans la partie centrale de cette même frontière et les beffrois de France et Belgique réunis. En fait les sites sont évoqués dans l’ordre où ils se sont vus attribuer le label ; ceci permet de voir que les premiers, tous en date de 1979, furent la basilique de Vézelay, la cathédrale de Chartres, le Mont Saint-Michel, le Palais de Versailles et les sites préhistoriques de la Vézère (en Dordogne). Le trente-huitième relève de l’année 2012 c’est le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Les textes sont rédigés dans un style limpide et des notions sont précisés si besoin dans des "savoir plus" accompagnant la description d’un site ; de plus on dispose d’une cinquantaine de mots expliqués sur une double-page en fin d’ouvrage.
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