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Rien à voir: Quand la création échappe au symptôme

Rien à voir: Quand la création échappe au symptôme
In fine et Musée d’art et d’histoire de l’hôpital Sainte-Anne176 pages
1 critique de lecteur

Avis de Patricia : "L’art brut"

L’ouvrage est sous-titré La collection Sainte-Anne ; il s’agit ici du catalogue d’une exposition qui se tient du 13 septembre au 22 décembre 2019 au musée d’art et d’histoire de l’hôpital Sainte-Anne à Paris. L’idée d’un art psychopathologique apparaît dans les premières années des Trente glorieuses. Toutefois L'Art malade : dessins de fous de Marcel Réja, pseudonyme du docteur Paul Meunier médecin aliéniste à Villejuif, est écrit en 1901.

Les  œuvres, présentées dans ce livre, relèvent de l'art brut  qui est caractérisé par des productions réalisées par des personnes n'ayant reçu aucune formation artistique. Notons  que dans ce courant artistique, on compte également un certain nombre de personnes ayant vécu plus ou moins en marge de la société ou des valeurs de celle-ci. C'est Jean Dubuffet qui a été le premier théoricien d'un style d'art au milieu des années 1940. 

Les œuvres présentées ont été réalisées dans les années 1960 et 1970. À l’époque les œuvres réalisées par des gens étiquetés "malade mental" sont analysés par des médecins dans le but d’un meilleur diagnostique des troubles de comportement de leurs patients. Toutefois dans des périodes reculées de l’histoire mondiale les notions d’art, génie et folie ont été associées. Aujourd’hui, et en particulier dans le cadre de cette exposition, les productions présentées sont perçues uniquement comme des œuvres d’art par les historiens d’art et les psychiatres. Cependant, pour une partie du grand public, on est encore dans l’ordre de "l’art du fou" avec d’ailleurs parfois une certaine fascination.   

Les artistes sélectionnés sont présentés individuellement, ils se voient accordés chacun une dizaine de pages. Ils ont réalisées des œuvres qui sont parfois des clins d’œil à des personnages littéraires (comme Arlequin ou des personnages créés par Jules Verne) ou des courants artistiques ou tableaux connus (tels des représentations de Jésus-Christ dans des icônes, l’impressionisme ou Les tournesols de Van Gogh). L’art abstrait, notamment celui de Kandinsky, est également représenté parmi la douzaine d’artistes dont on voit les œuvres.    

Pour connaisseurs Beaucoup d'illustrations

Patricia

Note globale :

Par - 184 avis déposés - lectrice régulière

751 critiques
24/05/20
Un dixième de la recette des théâtres est en effet prélevé par l’État au titre du « droit des pauvres » ou « droit des indigents », ceci afin de financer l’Assistance Publique à Paris, les hôpitaux et bureaux de bienfaisance en province. (...) Quant à la contribution des théâtres au financement de l’hôpital public par le « droit des pauvres », elle se poursuivra jusqu’en 1942, année de son abrogation par le gouvernement de Vichy.
https://www.opera-comique.com/fr/actualites/paris-s-est-videe-chapitre-1-cholera
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