Avis de Zaynab : "Contre nous mahomitans Tatars on s’it servi di pouvoir intelligent d’icônes"
Toutefois en celle année 1548 la Russie du très jeune Ivan le Terrible est encore en position d’infériorité vis-à-vis des descendants des chefs mongols qui règnent tant à Kazan, qu’à Astrakhan ou en Crimée. Au fait Kazan n’a jamais été en Crimée et c’est gênant de nous répéter cette contre-information dans "Vassili Volkovitch, Le serment".
L'auteure revient sur les origines de la lignée des Volkovitch, une famille russe qu’elle avait évoquée pour la période des années 1920 dans la trilogie "Nina Volkovitch".
En remontant jusqu'au XVIème siècle, Carole Trébor évoque que de nombreux points concernant le Souffle des Volkovitch, la Communauté des Trois, le monastère de Zaïmoutchi. "Le monde mythologique russe" de Lise Gruel-Apert constituerait un excellent prolongement à cet ouvrage.
Il est plus aisée de comprendre les conséquences de pouvoirs surnaturels et mystiques liés à la présence d’icônes si on a lu la trilogie. Pendant tout l’ouvrage, le héros général de l’armée russe, malgré son jeune âge, cherche à savoir comment est morte sa fiancée Olia (mais est-elle morte ?).
En fait elle a disparu lorsque devant Kazan, Vassili Volkovitch a utilisé des pouvoirs magiques pour sauver son tzar.
« Je souffle de toutes mes forces et une bourrasque s’élève, protégeant le tzar de ses assaillants. La force du vent désarçonne les barbares. Ils tombent de leurs montures qui sa cabrent et fuient comme si elles sentaient la présence de l’ange. Les soldats s’effondrent, et les Russes en profitent pour les achever d’un coup de sabre !» (page 111)
Mal en point, après la bataille il est recueilli dans une chaumière et d’ailleurs on lui fait déclarer :
« Ce ne sont pas les murs qui font une belle maison, mais l’accueil que l'on y reçoit »
Les jeunes lecteurs attendront-ils la page 351 pour avoir tous les éclaircissements sur ces pouvoirs magiques et la non-présence d’Olia à Moscou ?
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