Avis de Ernest : "De l’art ou du cochon ?"
Dans un volume précédent, Hippolyte Savignac antiquaire parisien avait recruté pour mener une enquête autour d’un trafic d’objets religieux, aux côtés de l’inspecteur Jules Lerouet. Dans cette nouvelle aventure, on est transporté à Giverny où un cadavre a été découvert non loin de la maison du peintre Claude Monet que fréquente souvent Clemenceau.
Ce récit est l’occasion de revenir sur l’assassinat du peintre Steinhel, dont l’épouse née dans la famille d’industriels Japy (originaire de Beaucourt dans le Territoire de Belfort) avait été la douce cause de la mort du président Félix Faure. C’est en compagnie de l’écrivain Maurice Leblanc (créateur du personnage d’Arsène Lupin) qu’Hippolyte Savignac mène cette enquête où on compte également le meurtre du beau-frère de Claude Monet.
L’action se déroule au moment où on évoque la panthéonisation d’Émile Zola, soit l’année 1908 et qu’un petit détour est fait par les alentours du château de Crozant dans la Creuse que Philippe Grandcoing, né à Limoges, connaît bien.
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