Frédégonde la sanguinaire, 1

Frédégonde est née vers 545 et morte en 597 à Paris, elle est la troisième épouse de Chilpéric Ier roi de Neustrie (capitales Soissons et Rouen) et petit-fils de Clovis. Le conflit entre deux des quatre héritiers en 561 d’un royaume particulier à savoir Chilpéric (assassiné en 584) et Sigebert (assassiné en 575) se double d’un conflit entre Frédégonde et Brunehilde (ou Brunehaut). Cette dernière est l’épouse de Sigebert mais aussi la sœur de Galswinthe, seconde épouse de Chilpéric morte assassinée sur ordre de Frédégonde).

La chronique Histoire des Francs de Grégoire de Tours s'arrête en 591, aussi faut-il se trouver vers d’autres sources pour connaître la fin de la vie de Frédégonde, ce sont Venance Fortunat (qui fut un proche de Sainte-Radegonde, une des épouses du père de Chilpéric) et d’auteurs divers non identifiés "La Chronique de Frédégaire ".

Le récit de "Frédégonde la sanguinaire, 1" ouvre sur l’arrivée en 566 à Metz de Brunehaut (fille d’un roi wisigoth) pour épouser Sigebert Ier. Peu après entre en scène une furie Frédégonde qui n’est encore que la maîtresse du roi Chilpéric présenté comme un être vulgaire, toutefois rapidement séduit par la grâce de Galswinthe (venue accompagner sa sœur au mariage). Venance Fortunat distrait, par des poèmes, la compagnie venue pour les noces . Galswinthe retourne toutefois dans un premier temps dans le palais de Tolède et explique à son père qui n’en a cure sa réticence à se marier avec Chilpéric.

Le mariage se fait mais Galswinthe s’est vue promettre que Sigebert Ier et Brunehaut garderont un œil protecteur sur elle pendant tout le temps qu’elle sera l’épouse du roi de Neustrie. Frédégonde juge bon de faire assassiner la reine au bout de plusieurs mois, cela a de multiples conséquences. L’ouvrage s’arrêtant en 572 nous n’en apercevons que les premières. Le graphisme renvoie à de la belle BD historique, les corps sont élégants et les nombreuses scènes érotiques restent dans une mise en scène très convenu et convenable. Cet ouvrage peut être lu par adultes, lycéens et collégiens, il fait œuvre d’extraordinaires qualités de vulgarisation.