Avis de Patricia : "Vivre à en mourir"
Le scénario se donne pour but de répondre à l’affirmation de Mélinée, épouse de Missak Manouchian, qui avançait, dans le documentaire Des terroristes à la retraite que le chef de la MOI avait été arrêté du fait de l’attitude de la direction du PCF. En fait dans la préface, il est donné une réponse à ce point précis, à savoir que le groupe n’a pas été trahi mais disons sacrifié car pas mis à l’abri à temps. Il fallait en fait maintenir, sur ordre de Moscou, au moins une unité opérationnelle en matière d’attentat et il n’y en avait pas de rechange alors qu’il était certain que la police française avait déjà dû repérer certains de ces militants.
Ceci ne veut d’ailleurs pas dire pour autant que des personnages comme Joseph Dawidowicz arrêté le 26 octobre 1943 par les inspecteurs de la brigade spéciale, et ayant révélé des noms de FTP-MOI, puis ayant simulé une évasion avec la complicité des Allemand, n’ait pas grandement facilité l’arrestation de Missak. Boris Holban, fut soupçonné un moment à tort suspecté, à tort, par certains de ses camarades d’être à l’origine des arrestations. Il avait réellement pu échapper aux arrestations de décembre1942.
Le grand intérêt de cette BD est de mettre en scène de nombreuses actions du groupe Manouchian et de permettre ainsi de faire un saut qualitatif dans la représentation qu’on s’en faisait à travers seulement des mots.
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