Avis de Zaynab : "Une galerie de personnages authentiques"
L’intérêt de cette édition vient du fait du caractère copieux de ses outils pédagogiques portés par notamment un carnet de lecteurs dû à Sylvie de Mathuisieulx. La première de couverture est à rabats, ce qui permet d’ouvrir sur deux pages cartonnées montrant des photos de Colette à 13 ans et à 49 ans, année où paraît La Maison de Claudine. C’est l’année où elle décide de se séparer de son second mari Henry de Jouvenel (le divorce sera prononcé l’année suivante ; cela fait de nombreux mois qu’elle a lié une relation sentimentale avec Bertrand, le fils de ce dernier. Cette aventure amoureuse sera le sujet de l’ouvrage Le blé en herbe.
Après la table des matières, on ouvre sur une double-page avec deux espaces différents qui représentent chacun un coin lecture. Suivent une quinzaine de pages permettant d’en savoir plus sur Colette, son œuvre en général, et autour spécifiquement du livre La Maison de Claudine. L’intérêt de cette édition vient du fait du caractère copieux de ses outils pédagogiques portés par notamment un carnet de lecteurs dû à Sylvie de Mathuisieulx. La première de couverture est à rabats, ce qui permet d’ouvrir sur deux pages cartonnées montrant deux photos de l’auteure ; l’une nous la montre à l’âge de treize ans et l’autre lorsqu’elle a quarante-neuf ans, donc au moment où est publié le livre La Maison de Claudine.
Après la table des matières, on ouvre sur une double-page avec deux espaces différents qui représentent chacun un coin lecture. Suivent une quinzaine de pages permettant d’en savoir plus sur Colette, son œuvre en général, et autour spécifiquement du livre
Entre la troisième et la quatrième nouvelle, dans le cadre du carnet de lecture, il y a quatre pages invitant le jeune lecteur à s’exprimer autour de "Mon nuage de mots", "Mes citations", "Mes impressions" et "Je prends la plume". On retrouve le carnet de lecture vers la fin de ce livre.
On trouve dans le cadre du carnet de lecture, juste avant la dernière nouvelle, "À mes crayons"(invitation au coloriage), deux pages de "Je prends la plume" (l’une pour décrire l’oiseau appelé grand-duc et l’autre pour écrire une poème en alexandrin) ainsi qu’une invitation à inventer des surnoms. En fin d’ouvrage, se trouvent quinze pages (une pour chacune des nouvelles proposées), toujours dans le cadre du carnet de lecture. On demande là, autour d’un texte précis, un résumé, des citations, la liste des personnages et les impressions du lecteur sous forme d’un avis.
On a retenu seulement les nouvelles suivantes : OÙ SONT LES ENFANTS ?, AMOUR, MA MÈRE ET LES BÊTES, ÉPITAPHES, MA SOEUR AUX LONGS CHEVEUX, MATERNITÉ, « MODE DE PARIS », LA PETITE BOUILLOUX, LE MANTEAU DE SPAHI (qui ne figure pas dans l’édition de 1922), L'AMI, MA MÈRE ET LE CURÉ, LA « MERVEILLE », LE VEILLEUR, LA COUSEUSE (qui ne figure pas dans l’édition de 1922). C’est tout l’univers familial de la Belle Époque, dans un milieu rural, qui renaît et on y trouve parfois des faits de société comme la dimension d’un certain anticléricalisme discret provenant de la mère de Colette. Les textes sont présentés dans leur intégralité, ils n’ont pas donné lieu à des modifications visant à les alléger. De nombreuses notes, visant à préciser les sens de certains mots, suivent chaque nouvelle.
Accessible jeunesse Quelques illustrations
