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La Vallée des roses

La Vallée des roses
Le Livre de Poche412 pages
2 critiques de lecteurs

Avis de Xirong : "La difficile ascension de Cixi vers le pouvoir"

Comme Han Suyin, Lucien Bodard fut un  narrateur passionnant de la Chine de la fin de l’Empire mandchou et de celle des Seigneurs de la guerre. Ici, sous le nom de Yi, il nous conte la première partie de la vie de celle qui deviendra l’impératrice Cixi.

Le récit commence pratiquement par la consultation d’un astrologue par Yi alors qu’elle devrait se marier avec un lointain cousin. Le deuil obligatoire de vingt-sept mois qui suit la mort de l’empereur Tao-koung (Daoguang) empêche cette union.

C’est Hsieng-fong (Xianfeg) qui est son successeur sur le trône de l’Empire du milieu et Yi participe au Grand Concours du Concubinat organisé après la fin du deuil. L’impératrice douairière préside le jury et elle espère que parmi les trente filles qui rentrent finalement au Palais impérial, il y en aura au moins une pour détourner de temps en temps son fils de son goût pour les hommes.

Quoique la succession des empereurs mandchous se fasse uniquement selon le bon plaisir du souverain, elle préférerait qu’un de ses petits-fils prenne la suite de Hsieng-fong (Xianfeg). On suit pas à pas la montée en influence de Yi qui, en acceptant régulièrement la porte de derrière, arrive finalement à faire passer le membre viril de l’empereur par la vallée des roses. Cette entrée permettra de donner un fils à l’empereur.

En s’emparant du seau impérial, Yi fait reconnaître son propre fils âgé de quatre ans comme héritier de l’Empire mandchou ; il règne sous le nom de Tchoung-he (Tongzhi) mais c’est Yi qui gouverne. Le récit se clôt par cette prise de pouvoir. Tout au long du récit, il est fait mention des conséquences des interventions étrangères en Chine ; ces dernières se traduisent notablement par l’incendie du Palais d’été.

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Xirong

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Avis de Alexandre : "La Chine impériale a connu deux femmes chefs d'état à douze siècles de distance"

C'est l'histoire romancée de l'Impératrice Tseu-hi ou Cixi, jusqu'au Sac du Palais d'été, dans le ton général de cet auteur. Donc un peu de sexualité mis en exergue.

" Ainsi grandit-elle dans le respect des qualités traditionnelles et fondamentales, et dans l'apprentissage des rites innombrables et compliqués de la politesse humble réservée aux filles. La seule étrangeté de Yi à cette époque, en cette société mandchoue fort peu lettrée, c'est d'avoir appris elle-même au moins dix mille caractères pour déchiffrer les philosophes, les sages, leurs œuvres et surtout les Quatre Livres Sacrés. Comme si, au lieu de rester une femme promise à une existence humble et soumise d'épouse, elle se préparait, sans le savoir, à quelque rôle superbe. Chimères... "

 

 

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Alexandre

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